Les responsables de la compagnie algérienne d'assurance et de réassurance (CAAR) ont organisé, lundi passé, à l'hôtel Bouazza, un court séminaire à l'intention « des assurés et des assurables », destiné à imprégner les uns et les autres sur les techniques en vigueur, nouvellement induites sur la gestion de contrats d'assurance à l'aune de la loi 06/04 du 20 février 2006. Le séminaire, conduit par des cadres de la direction régionale de cette doyenne des assurances en Algérie, (née en 1963), visait à « donner des éclairages nouveaux qu'apporte le nouveau texte ». « La spécialisation du secteur des assurances, intervenue en 1976, a confiné les activités de la CAAR aux risques industriels et de transports, les assurances relatives à l'automobile, aux personnes et aux risques simples ayant été dévolues à la SAA », note-t-on en préambule de l'une des communications. Cela avait donné « naissance de la C.A.A.T en 1985 » mais à la faveur de la levée de la « spécialisation intervenue en 1990, dans le sillage des réformes économiques de l'époque, a permis à la CAAR de pratiquer à nouveau les assurances transports pour lesquelles elle a hérité d'un savoir-faire et d'une expérience capitalisés au cours de dizaines d'années de gestion de ces risques ». Après l'ère du monopole sur l'activité assurance, longtemps maintenu, vint enfin la spécialisation des compagnies qui a nécessité une évolution sur le plan institutionnel. Le défi, pour l'heure, est la communication. « Une situation qui va nous amener, nous dira en aparté le responsable local de la CAAR, vers l'organisation de journées portes ouvertes destinées au grand public. »