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La dure réalité à Damous
Le wali de Tipaza en visite dans des communes enclavées
Publié dans El Watan le 26 - 12 - 2006

Les communes de Larhat, Ben Mileuk et Damous ont reçu la visite du wali de Tipaza pour une inspection qui a débuté par le secteur routier. Une enveloppe d'un montant de 240 millions de dinars avait été débloquée pour aménager et revêtir le chemin de wilaya d'une longueur de 32 km, reliant Aghbal à Larhat, en passant par Solaya, Ighilayer, Tazrout, Sidi Salem et les Mines.
Ce projet stratégique, qui avait été confié à l'opérateur public EPTRC, a démarré le 1er octobre 2005. Bien que tous les paramètres inhérents aux difficiles conditions de travail dans cette zone, qui a été infestée par des hordes criminelles durant des années, avaient été pris en charge par les responsables, ce projet accuse non seulement un retard, mais enregistre une cascade d'anomalies techniques qui ont été relevées par le wali. L'absence du contrôle a amené l'entreprise à réaliser le projet qui a été scindé en deux tranches selon ses intérêts et non pas selon les clauses du contrat. Ainsi, le cahier des charges ne semble pas avoir été respecté. Le ministre des Travaux publics avait promis de se rendre sur les lieux pour prendre acte du maillage du réseau routier en zones rurales, initié et entrepris par la wilaya de Tipaza depuis la fin de l'année 2004. « Sachant que l'eau est l'ennemi de la route, déclare le wali, où sont passés les gens qui avaient pour mission de suivre et de contrôler les travaux », avant de charger le directeur des travaux publics de la wilaya, pour mettre en demeure l'entreprise. Au sujet de l'aménagement et du revêtement d'une piste d'une longueur de 3,5 km, le wali avait reproché la mauvaise évaluation de ce projet. « Pourquoi vous donnez une évaluation de 4,6 millions de dinars pour ce projet de 3,5 km, dira-il, alors que vous me confirmez que le coût d'1 km s'élève à 4 millions de dinars. » A Sidi Zoura, un douar situé à plusieurs kilomètres en amont de Beni Mileuk, qui, faut-il le rappeler, a reçu la première visite depuis son existence de l'ensemble de l'exécutif de la wilaya en octobre 2004, a enregistré certaines réalisations, mais les citoyens de cette agglomération rurale de 1400 habitants continuent à réclamer de l'eau et un centre de santé. « Pour faire vacciner nos enfants, dira un citoyen, il faut payer 400 DA. Nous sommes isolés et sommes très pauvres ». Faut-il préciser qu'en moins de deux années, la wilaya a aménagé et revêtu un tronçon routier de 1,7 km pour permettre aux habitants de ce douar de rejoindre sans difficulté le chemin de wilaya qui relie Beni Mileuk à El Abadia (Aïn Defla). Nous avons été surpris par la présence de 7 jeunes filles licenciées à l'université, qui enseignent en qualité de vacataires dans une école primaire nouvellement aménagée. Elles disposent d'un logement de type F3 qui leur sert de lieu d'hébergement et les épargne des déplacements quotidiens périlleux dans cette zone rurale enclavée. Les parents d'élèves n'évoquent plus le problème d'absentéisme des enseignants. Néanmoins, les jeunes enseignantes nous ont soulevé leur seule préoccupation pour le moment, c'est leur titularisation. Le wali a été surpris par ailleurs par les questions des citoyens du douar de Sidi Zoura au sujet de l'aide à l'habitat rural. « Nous voulons profiter de votre présence Monsieur le wali pour vous exposer nos problèmes de logements qui durent depuis des mois, il s'agit de l'aide de l'Etat et ce refus qu'on nous impose pour construire nos maisons avec la dalle en béton », s'interroge un habitant. Le chef de l'exécutif interpelle le chef de daïra de Damous et le directeur du logement et des équipements publics (DLEP) sur ce problème qui tend à se répéter. « L'Etat a facilité les formalités pour encourager les citoyens dans la construction de l'habitat rural. Je ne vois pas pourquoi l'on s'inquiète sur l'architecture dans ces zones enclavées et interdire à ces citoyens de construire et les empêcher d'encaisser leur argent, alors qu'en zones urbaines c'est l'anarchie qui règne », dit-il. Au marché de gros des fruits et légumes de Damous, un projet qui a bénéficié d'une autorisation programme de 18 974 000 DA, avec en plus d'un apport de 5 millions de dinars de la wilaya pour réaliser la clôture, n'a toujours pas vu le jour. Le délai de réalisation avait été fixé à 4 mois. Compte tenu de la défaillance de l'artisan qui voulait justifier son retard et devant le laxisme des autorités locales, le wali a décidé la résiliation du contrat et la reprise en main de ce projet, en proposant aux autorités locales d'affecter sur le site 4 entreprises pour le réaliser à court terme. Au niveau du secteur du bâtiment, la réévaluation du coût du béton est passée jusqu'à presque 26 000 DA le mètre cube, à cause des retards. Dans certains cas, des programmes accusent un retard et les responsables impliqués directement dans la gestion des dossiers de ces projets ont du mal à rompre les contrats. « Il est inadmissible d'accepter ces situations, s'exclame le wali devant ses cadres, je constate que tout le monde trouve son compte sauf l'Etat. Ces programmes se réaliseront quitte à utiliser d'autres moyens pour respecter les délais ». Les citoyens des zones rurales de la wilaya de Tipaza sont mis dans l'ignorance totale, alors qu'ils peuvent participer au suivi indirect des projets inscrits dans leurs zones respectives, pour peu que les autorités locales les impliquent et les informent sur le programme de développement de leurs communes. Des projets enregistrent des retards et des opérateurs ne daignent même pas se rendre dans leurs chantiers pour respecter leurs engagements. A qui profitent alors ces glissements dans les délais de réalisation et dans les coûts de l'ensemble de ces projets de développement local.

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