Dans le cadre du dépistage des maladies à déclaration obligatoire, les services de la santé chargés de la prévention sanitaire ont enregistré 117 cas de Leishmaniose durant l'année 2006. Une maladie provoquée par piqûre de phlébotome, un insecte diptère, assez fréquent dans les zones steppiques. Cette maladie, dont les enfants demeurent les principales victimes, a cependant nettement régressé par rapport à l'année précédente (375 cas). Quant à la brucellose, maladie infectieuse causée par des bacilles, transmise à l'homme par des animaux domestiques (bovidés), les statistiques de ces services indiquent une nette progression de cette pathologie. 195 personnes ont été atteintes cette année contre 116 personnes en 2005. Dans le but d'enrayer les réservoirs porteurs de parasites, plusieurs campagnes de traitement ont été effectuées par des équipes de l'INPV dans les zones sensibles. Compte tenu des spécificités de la région, le dispositif sanitaire installé à travers les 12 communes a été récemment complété par la dotation de sérums, de médicaments et d'ambulances tout terrain et neuves, en particulier aux communes ayant des agglomérations situées dans les zones plus ou moins enclavées. Le traitement nécessite, nous dit-on, des actions récurrentes et ponctuelles, notamment contre les piqûres de scorpion dont on a enregistré cette année pas moins de 1 351 cas. Pour diminuer les risques pouvant être fatals et procéder à une éradication partielle de ces arachnides venimeux, des opérations de sensibilisation ont été entreprises auprès des habitants des zones à risque. Ainsi, des opérations de recherche et de ramassage de scorpions se sont effectuées l'été dernier, dans le cadre du Tup-Humo, aux alentours de la majorité des communes et des agglomérations. Notons, d'autre part, que 32 cas d'hépatite virale, 24 cas de dysenterie ainsi que 2 cas de paratyphoïde ont été constatés par ce même organisme.