Mis en service il y a deux ans, le centre d'enfouissement technique des ordures ménagers vient de bénéficier d'une enveloppe supplémentaire de 13 milliards de centimes pour le renforcement de ses capacités de traitement des déchets et la levée des réserves techniques formulées par les services du ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, lors de leur mission d'inspection du site, nous a appris le directeur l'Environnement de la wilaya. Cette nouvelle dotation porte à 22 milliards de centimes le montant global consacré par le ministère de l'Environnement à la réalisation de ce projet qui a permis, rappelons-le, l'éradication totale de la décharge publique sauvage implantée sur la berge de l'oued Cheliff, dans l'agglomération de Chlef. Le lieu dégagé est sur le point d'être transformé en zone d'activités pour des professions industrielles et autres. La nouvelle opération programmée pour le CET en question consiste en l'agrandissement des installations d'enfouissement et de traitement des ordures, avec l'objectif d'étendre ses activités aux communes limitrophes de celle de Chlef, à savoir les grands centres urbains de Oued Sly, Boukadir, Chettia et Oum Drou. Dans ce cadre, il sera mis en place, très prochainement, un organe de gestion autonome à caractère commercial et industriel. Actuellement, le centre est géré provisoirement par les services de l'APC qui en assurent l'exploitation, essentiellement pour leur commune. Un second projet, tout aussi important, a été également retenu par la direction de l'Environnement pour la protection de la plage de Mainis, à l'ouest de Ténès, contre les effets de pollution générés par la décharge sauvage créée sur le rivage très fréquenté en été. Celle-ci sera transférée sous peu dans un emplacement aménagé à cet effet au lieu dit Boukhendak, à 6 km au sud de la ville, sur la base d'une étude menée par les services de l'environnement et des autorités locales. Pour ce qui est de l'autre point noir de même nature, recensé dans l'agglomération de Chettia, le responsable de l'environnement affirme que son éradication relève de la compétence des élus de la commune, qui doivent, selon ses dires, inscrire une opération similaire de réalisation d'une décharge contrôlée, dans le cadre des PCD. Dans le même chapitre, il nous apprendra que des schémas directeurs pour la gestion des déchets urbains ont été arrêtés pour une quinzaine de communes de la wilaya.