Les travailleurs du CEM Arezki Boudjemaâ d'Adekar ont observé une journée de grève mercredi dernier réussissant à paralyser totalement l'établissement. A l'origine de ce mouvement « un déficit, devenu insupportable, en personnel » d'après le responsable de la section syndicale. « Le poste de surveillant général supprimé, celui de l'A.T.L. resté vacant depuis des années et vient s'ajouter le départ d'un adjoint d'éducation qui n'a pas été remplacé comme il est généralement de coutume. La situation est devenue difficilement maîtrisable », précise notre interlocuteur. Dans deux déclarations rendues publiques précédemment, la section syndicale, affiliée au SETE, revendique aussi le reversement de 18 jours de salaires amputés, en 2003, après « une grève légitime » et a menacé de recourir à des actions plus radicales si leurs revendications ne trouvent pas une oreille attentive. Par ailleurs, le président de l'association des parents d'élèves dit soutenir l'action des enseignants et être prêt à contribuer au règlement des problèmes posés.