La ville de Tizi Ouzou est de plus en plus encombrée par le commerce informel. Les vendeurs à la sauvette n'épargnent aucune artère ou autre espace public. Au centre-ville, la rue Abane Ramdane et le boulevard Lamali Ahmed (la route de l'hôpital) sont ainsi devenus de véritables bazars à ciel ouvert. Du matin au soir, des trabendistes, jeunes et moins jeunes, squattent les trottoirs où ils étalent toutes sortes de marchandises, tel l'habillement ou des fruits et légumes, voire même des appareils électroménagers. Ceci se fait, évidemment, au détriment des piétons qui sont contraints de circuler sur la chaussée, entre les voitures. Devant cette situation, l'opinion locale s'interroge sur la passivité des pouvoirs publics, sachant que le manège se passe au vu et au su des agents de sécurité qui sillonnent en permanence la ville de Tizi Ouzou.