Effondrement d'un mur à Sidi Djeliss L'effondrement d'un mur d'un vieille bâtisse située dans le quartier populaire de Sidi Djeliss, samedi en fin d'après-midi, a causé plus de peur que de mal. La panique qui a suivi l'incident survenu à 17h, heure de sortie des classes, était indescriptible. Les ruelles menant vers la placette du quartier ont été obstruées. L'intervention rapide des agents de la Protection civile permettra l'évacuation des débris pour libérer les accès vers les habitations en attendant la mobilisation de moyens plus importants de la part de l'APC de Constantine pour sécuriser tout le périmètre menacé. Travaux d'assainissement à Bentellis Après plusieurs années d'oubli, la cité Bentellis qui surplombe la gare routière-est vient de bénéficier d'un projet de réhabilitation de son réseau d'assainissement. Les travaux entamés depuis une semaine visent essentiellement à rénover de fond en comble la conduite qui devra évacuer les eaux usées et celles de pluie vers l'oued Boumerzoug passant à proximité de la route qui prolonge l'avenue de Roumanie vers le boulevard de la Soummam. Le projet, dont les travaux ont été confiés à une entreprise chinoise, mettra fin aux infiltrations d'eau qui ont causé d'innombrables éboulements du talus situé en contrebas de la cité Bentellis, ce qui a souvent perturbé la circulation automobile. Le dernier quart des bidonvilles Même s'ils font montre d'une célérité sans pareille pour se débarrasser des derniers bidonvilles, les services en charge de la démolition de ces excroissances honteuses, n'ont de cesse de répéter aux mêmes endroits qu'ils avaient déjà rasés, leur intervention. Ainsi la dernière sortie en date de la brigade de démolition a dû faire le constat de cette déplorable situation, en ce sens, celle d'hier, qui a vu la présence du chef de cabinet du wali et du directeur de l'urbanisme, a permis de raser les 15 gourbis récemment érigés au niveau du Polygone, derrière le marché de gros des fruits et légumes. 6, 2 km d‘obscurité Rareté des espaces verts, routes défectueuses, manque d'espaces de jeu, et bien d'autres défaillances et anomalies urbanistiques, voilà le cadre dans lequel vivent les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli. L'on constate aussi le manque d'éclairage public dans un des points névralgiques de la cité, c'est-à-dire la route ou plutôt l'autoroute qui y mène. Une distance de 6, 2 km des 9 km de cette autoroute (dont le point de départ est la cité Zouaghi) est depuis des années non éclairée, causant à maintes reprises des accidents, parfois meurtriers, survenant le plus souvent la nuit. Certains esprits avertis ont cru bon de nous expliquer que ce manquement est voulu, car la coexistence de la piste d'atterrissage de l'aéroport Mohamed Boudiaf avec cette autoroute, compromettrait l'atterrissage des avions en cas d'existence d'une zone éclairée à côté. Ah bon ! Cela n'empêche pas l'éclairage des autoroutes d'Alger-Est, se trouvant à proximité de l'aéroport Houari Boumediène ! Eclairage nocturne ou diurne ? Il est des aberrations qui en disent long sur le laisser-aller, et donc le gaspillage qui parfois atteint son paroxysme. La gestion de la ville nécessite une perspicacité et un suivi à toute épreuve. Parmi ces aberrations, relevons celle ayant trait à l'éclairage public. De fait, ce dernier fonctionne nuit et jour, précisément jusqu'à une heure avancée de la matinée ; il a été constaté que ces derniers jours, et particulièrement au niveau de la cité Emir Abdelkader (ex-Faubourg Lamy), tous les lampadaires longeant la route menant à l'hôpital sont allumés. Sous d'autres cieux, où les gens se privent d'une heure de sommeil en instaurant l'heure d'été pour gagner en énergie électrique, ici où nous n'avons même pas l'excuse de la grisaille, les poteaux électriques continuent d'éclairer nos journées ensoleillées, et ce, au vu et au su de tout le monde.