Entre 2005 et 2006, la mortalité pré et post natale a connu, a l'instar de la natalité générale, une réduction importante de l'ordre de 47%, avec un taux passant de 8,12% pour dix mille naissances à 5,65 pour dix mille naissances, avons-nous appris de sources proches de la direction des actions sanitaires et du secteur sanitaire d'Oran est. Fait notable, 23 742 naissances ont été enregistrées en 2006 au niveau des cliniques maternelles publiques de la wilaya d'Oran. Ce constat chiffré renseigne largement sur la tendance à la baisse du taux de mortalité néonatale en tenant compte des résultats de recensement sur la santé de la mère et de l'enfant, nous fait-on savoir par ailleurs. En outre, les écarts entre strates urbaines et rurales ont été considérablement réduits grâce à l'amélioration des conditions générales de vie des populations des zones urbaines et suburbaines. Concernant le secteur sanitaire est, où il a été enregistré 82 morts nés en 2006, (49 bébés de sexe masculin et 33 autres de sexe féminin) et 35 décès post naissance, notre source explique cet état de fait par des facteurs endogènes difficiles à résorber. Entre autres, la pénibilité des conditions de travail du personnel médical et paramédical, le nombre réduit des lits ainsi que le manque de sages femmes spécialisées. Le taux de mortalité néonatale a été estimé d'abord par le recensement effectué par les services de la direction de la santé et de la population à travers le canevas Mortalité et morbidité infantile qui concerne près du 1/3, soit 32%, des décès de moins d'un mois. Concernant la clinique d'accouchement du CHU d'Oran, 318 bébés sont décédés en 2006, en raison des faibles moyens des soins périnatals et néonatals, notamment. Entre les mois de janvier et décembre 2006, il a été enregistré 23 958 admissions, totalisant ainsi un séjour de 47 305 jours au niveau des cliniques de maternité publiques relevant du Centre hospitalier et universitaire d'Oran. Enfin, 17 635 femmes admises durant cette période sont dépourvues de couverture sociale, contre seulement 6 323 qui en bénéficient.