Photo : Fouad S. La population de l'Algérie était de 35,6 millions d'habitants au 1er janvier 2010, selon l'office national des statistiques (ONS) qui prévoit une population de 36,3 millions d'habitants au 1er janvier 2011. Selon le dernier recensement effectué en avril 2008, la population de l'Algérie était de 34,8 millions d'habitants. Le taux d'accroissement naturel, précise la même source, a connu une légère progression, passant de 1,92% en 2008 à 1,96% en 2009 et avec le maintien de ce taux, la population serait de 36,3 millions au 1er janvier 2011. La dynamique démographique en Algérie maintient son rythme entamé en 2003. Le nombre de naissances a atteint 849.000, avec une progression de 4% en 2009 par rapport à 2008. Les mariages ont connu le même mouvement atteignant 341.000 unions, soit 3% d'accroissement. Concernant la nuptialité, on relève une augmentation du nombre de mariages en 2009 avec 341.321 mariages enregistrés. 64,4% DES ALGÉRIENS ONT ENTRE 15 ET 59 ANS Concernant la structure de la population, la répartition par âge fait ressortir que la population âgée de moins de 15 ans constitue 28,2% de la population totale et celle de moins de 5 ans 10%, ce qui «témoigne de l'augmentation récente de la natalité», souligne l'organisme. La population en âge d'activité (15 à 59 ans) continue de représenter la part la plus importante dans la population, se stabilisant autour de 64,4% et celle du troisième âge (60 ans et plus) est de 7,4%. Quant au nombre de femmes en âge de procréer, il franchit cette année le seuil des 10 millions. L'évolution récente du nombre de naissances indique que la natalité en Algérie «maintient le cap vers un niveau de plus en plus élevé» Si le nombre de décès (159.000) a augmenté en valeur absolue de 6.000, le taux de mortalité infantile connaît, pour la seconde année consécutive, une légère diminution, passant de 25,5 à 24,8 pour mille. LES FEMMES VIVENT PLUS LONGTEMPS L'espérance de vie à la naissance se stabilise à 75,5 ans, soit 74,7 ans pour les hommes et 76,3 ans pour les femmes. Elle est restée presque au même niveau observé depuis 2006 (75,7 ans). «La diminution d'un dixième d'année constatée est due surtout à la réduction restreinte du taux de mortalité infantile conjuguée à une hausse sensible de la mortalité générale», explique l'ONS.