Le pont Hach Houche, passage stratégique entre la cité des Frères Bouchama et le rue des Frères Khaznadar, dans le secteur urbain de Bab El Kantara, fait toujours figure d'un ouvrage oublié. Toutes les tentatives entreprises par la direction des travaux publics pour l'inscrire dans le programme de réhabilitation des ouvrages d'art n'ont pas abouti à ce jour. La passerelle de quelques dizaines de mètres, située sur un petit ruisseau, présente déjà les signes d'épuisement, surtout que le béton des piliers commence à s'effriter laissant apparaître une structure métallique rongée par la rouille. Pour les spécialistes, cette situation peut engendrer l'effondrement de la passerelle le jour où les poutres n'arriveront plus à supporter le poids du pont. Ce dernier demeure toujours un passage inévitable aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons. Un raccourci qui permet surtout de faire une liaison entre deux quartiers et éviter un long détour. Peut-être attend-on qu'il y ait une catastrophe pour remédier illico presto à la chose et imputer la défaillance à autrui.