La prolifération du chacal dans la localité d'Adekar pose un véritable problème de santé publique et représente un danger pour la population, notamment pour les enfants qui sont les plus vulnérables. La multiplication des décharges sauvages, assurant une nourriture abondante, est sûrement pour beaucoup dans cette prolifération et la proximité de ces décharges avec les villages fait aussi que l'animal a fini par ne plus craindre l'homme et ne montrer aucun signe de frayeur à sa rencontre. A Adekar, le chacal n'attend pas le crépuscule pour rôder autour du village. Et comme pour narguer l'homme, il s'aventure jusque dans les cages d'escalier dès la nuit tombée. Selon les services de santé d'Adekar, « une morsure sur les 15 enregistrées en moyenne par mois dans la localité provient du chacal » et le sujet est immédiatement vacciné contre la rage et un traitement est prescrit. Il faut signaler qu'un homme est mort de rage l'an dernier à Taourirt-Ighil et qu'un enfant d'une dizaine d'années a été sauvagement attaqué par un chacal en plein jour, à Acif El Hammam, la veille de l'Aïd. Heureusement pour l'enfant, ses cris ont alerté un homme qui a pu le sauver des crocs de l'animal avec toutefois une grave blessure au bras. Par ailleurs, les chiens errants, du reste très nombreux et en contact quasi permanent avec les chacals, représentent aussi un risque très important dans la transmission de maladies.