Dénonçant « les carences et irrégularités » constatées dans le processus de distribution des logements sociaux (OPGI) et des aides au logement rural (Fonal), le président de l'APC de Tichy s'en prend publiquement à grand renfort de placards, à travers un avis à la population, au chef de daïra qui préside les deux commissions concernées. Ainsi selon le l'APC « afin de pouvoir éclairer l'opinion publique sur la démarche unilatérale et opaque entreprise par monsieur le chef de daïra, celle-ci attire l'attention des pouvoirs publics et des autorités de tutelle sur toutes les irrégularités qui caractérisent le traitement de ces deux dossiers ». Pour ce qui est du dossier relatif au logement social locatif, le P/APC souligne que « la commission communale chargée de la distribution n'a pas été réunie à ce jour afin d'être informée sur le nombre de logements destinés à la distribution ni sur les délais impartis à cette opération, la liste des demandeurs enregistrés par les services de la daïra n'a pas été affichée à ce jour pour informer les citoyens sur le nombre de demandes pouvant faire l'objet d'enquêtes, (sur) l'exclusion de demandeurs dont les revenus équivalent à 12 000 DA et le fait que les logements destinés à la distribution ne soient pas viabilisés ». Quant au dossier relatif à l'aide au logement rural, les griefs retenus font mention « d'un niveau de distribution très lent, de l'engagement de tenir deux réunions par mois pour le traitement des demandes (qui) n'est pas respecté, du rejet de centaines de demandes sous prétexte que les terrains sont situés en zone urbaine alors qu'elles n'ont jamais été mentionnées dans le procès-verbal de la direction de l'urbanisme et de la construction comme étant des sites inéligibles à l'octroi des aides dans le cadre du Fonal, et du traitement de deux poids, deux mesures pour les demandeurs résidant dans les mêmes périmètres ». Enfin, l'avis adressé à la population se termine par un appel lancé aux autorités compétentes et aux citoyens pour que « soit mis fin à cette situation qui pénalise beaucoup de familles nécessiteuses et bloque le programme d'aide au logement initié par les pouvoirs publics ».