L'APC de Tichy, dont la présidence intérimaire est assurée par M. Arroudj Arezki suite à la suspension de l'ancien P/APC, dénonce vivement « la manière avec laquelle il a été procédé à la distribution des 80 logements sociaux participatifs de Baccaro » dans la commune de Tichy. C'est ce que soutient M. Arroudj qui souligne le contenu d'une correspondance datant du 13 de ce mois et adressée, entre autres, aux promoteurs, au chef de la daïra ainsi qu'aux directeurs de la DUC et de la DLEP. S'appuyant sur « les carences » constatées dans la confection de « gré à gré » des listes des souscripteurs et réagissant aux nombreuses réclamations émises par les citoyens postulant à l'acquisition de ces 80 logements, l'APC considère que cette procédure est « non-conforme à la réglementation » et au critère social du fait que les listes ont été confectionnées d'une manière « unilatérale » sans consulter l'exécutif communal pour avis. « La daïra tente d'avoir l'ascendant sur l'APC en la dessaisissant même de ses prérogatives conférées par la loi », nous déclare M. Arroudj. L'accent est également mis sur la non-tenue d'un registre « coté et paraphé » par les services concernés et conçu pour la réception des dossiers en suivant l'ordre chronologique de la date de dépôt. L'APC regrette, dans la même correspondance, que des « dossiers soient rejetés pour motif de versement d'un apport « faramineux » avoisinant 1 million de dinars », bien que la réglementation prévoit seulement 30%, soit l'équivalent de 300 000 DA. Partant de ces « carences », M. Arroudj dit que l'assemblée qu'il préside se réserve le droit de recourir à la réglementation pour rejeter tous les souscripteurs qu'elle juge « indus ».
