Les scientifiques du Centre national d'études et de documentation (CNDPA) et les chercheurs des universités de Bab Ezzouar, Blida et l'ISMAL se sont retrouvés, lors de cette ultime journée du mois de janvier 2007, au siège de l'ECOREP de Bou Ismaïl (wilaya de Tipaza) pour prendre connaissance des résultats des travaux du CNDPA et fêter la mise en marche de l'unité de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (URDPA), qui avait été créée au mois de décembre 2005. Le déficit en matière de potentiel humain (ndlr, les scientifiques) demeure pour l'instant un handicap pour la concrétisation de la stratégie mise en place par le secteur de la pêche et de l'aquaculture. Le CNDPA compte 29 universitaires, un effectif qui ne permet pas pour le moment de hisser ce centre au rang d'établissement public scientifique et technologique (EPST), en raison des critères exigés à cet effet. Cette première journée à laquelle avait assisté le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH), pour son ouverture seulement, s'est articulée autour de trois thèmes, en l'occurrence halieutique, aquaculture et études et environnement. Les conférenciers se sont relayés pour exposer les conclusions de leurs recherches et les problèmes rencontrés au cours de leurs travaux, notamment la contribution du régime alimentaire, l'étude de la reproduction et de la fécondité de 4 espèces de petits pélagiques des côtes algériennes ; la structure démographique des petits pélagiques pêchés le long de la côte algérienne ; l'estimation de la biomasse exploitable ; les expériences du CNDPA dans les diverses spécialités ; les effets du plomb et du mercure sur le métabolisme du tilapia ; l'importance du choix des sites d'installation en aquaculture. Les débats avaient permis un échange fructueux d'informations scientifiques, contribuant ainsi à enrichir les données déjà obtenues. Avant de quitter la salle, Smaïl Mimoun, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a mis l'accent, dans sa courte allocution d'ouverture, sur l'apport de la recherche scientifique dans le développement de son secteur, qui est appelé à jouer un rôle économique et social important dans la nouvelle stratégie économique nationale. A l'issue des travaux de cette journée, des recommandations ont été proposées par les scientifiques et chercheurs dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture pour préserver et développer cette ressource naturelle, qui fait face à de multiples menaces.