La session criminelle de la Cour de Sidi Bel Abbès débutera le 10 mars prochain et s'étalera sur deux semaines, a-t-on appris hier de source judiciaire. La première affaire inscrite au rôle de cette session traitera de faits terroristes reprochés au dénommé Bahri Djillali, plus connu sous le sobriquet de Dib Djiane. Il sera jugé pour participation et adhésion à un groupe armé, meurtre avec préméditation et terrorisme. Selon notre source, Bahri Djillali, inculpé dans une dizaine d'affaires, répondra de ses actes devant la justice après une plainte déposée par des familles de victimes du terrorisme. Son procès durera quatre jours, c'est-à-dire du 10 au 14 mars, nous a-t-on précisé. Pour rappel, le bureau de wilaya de Sidi Bel Abbès de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme et ayants droit (ONVTAD) avait exigé, en décembre dernier, la comparution devant la justice du tristement célèbre Dib Djiane. Activement recherché par les services de sécurité, Bahri Djillali s'était rendu en novembre 2006 dans la commune d'El-Gaâda (wilaya de Mascara). En 2005, il a été condamné à la peine capitale par contumace pour constitution de groupes armés et meurtre avec préméditation de deux personnes. Il serait également l'auteur principal du massacre perpétré le 27 septembre 1997 à Aïn Adden contre onze enseignantes. Ex-membre du GIA, Bahri Djillali, âgé de 47 ans et père de trois filles, était un « émir » de la katibat En-nasr et a rejoint le groupe salafiste combattant (GSC), dirigé alors par Djoudi Yahia, dit Abou Amar, groupe qui devait rallier le GSPC.