Le forfaitaire qui dure à Ziadia Le phénomène, si on peut l'appeler ainsi, qui dure depuis longtemps à Ziadia est aussi vieux que la cité, qui, elle, a beaucoup évolué depuis sa construction en 1978. Les appartements des immeubles qui forment les îlots A, B et C sont jusqu'à ce jour sans compteurs d'eau. Un fait qui surprend tout le monde sauf les responsables de l'Algérienne des eaux qui, en dépit des multiples réclamations des habitants, n'ont jamais daigné chercher à se faire « gratter » les méninges, car si le chiffrage se fait toujours au forfait, les quantités d'eau consommées et autres qui partent dans la nature sont trop importantes et souvent exagérées. Certains citoyens, plus consciencieux, sont restés impuissants face à une véritable gabegie. Cela se passe non loin des autres quartiers qui en manquent cruellement. « Depuis quatre jours, la cité est servie sans interruption, mais les gens en profitent pour arroser les trottoirs et laver les voitures », nous dira une dame du bâtiment A5 qui trouve inconcevable que les habitations d'une cité comme Ziadia soient toujours dépourvues de compteurs d'eau. Les verts lancent leur campagne La première campagne d'éducation environnementale pour la saison 2007 sera lancée le 15 février par l'Association nationale pour la protection de la nature et de l'environnement (APNE). Le programme, qui aura pour principal thème la vulgarisation des connaissances sur les plantes, ciblera les établissements scolaires, les centres de formation professionnelle et les cités universitaires. La campagne, qui durera jusqu'au 31 mars, sera ponctuée par d'autres activités et sorties en plein air et connaîtra son apogée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'arbre le 21 mars.