Hommage à Zaïdat Ahmed L'APC de Azazga (wilaya de Tizi Ouzou), en collaboration avec la kasma locale, se prépare à rendre hommage au chahid commandant Zaïdat Ahmed, le 18 février, à l'occasion de la Journée nationale du chahid. Ainsi, une palette de manifestations est au menu. Outre le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la tombe du martyr, les organisateurs vont baptiser une rue en son nom et faire une marche symbolique au sanctuaire des Martyrs de Azazga. Aussi, il y aura une exposition sur l'itinéraire et le parcours du martyr, suivie d'une conférence-débat. Ahmed Zaïdat est né le 8 février 1913 à Azazga. Après avoir milité aux PPA et MTLD, il a émigré en France en 1947 où il a poursuivi sa lutte politique. Il rejoint sa ville natale en juillet 1954 pour contribuer à l'organisation de la lutte de libération nationale. Il est le déclencheur de la lutte armée dans sa région en attaquant le 1er novembre 1954 la gendarmerie et la sous-préfecture de Azazga. Il a été par la suite nommé, par Krim Belkacem, commandant de la Wilaya III. Ahmed Zaïdat est tombé au champ d'honneur alors qu'il se rendait en Tunisie en 1957. L'ambassadeur de Tunisie en Algérie à Khemis el Khechna Son Excellence l'ambassadeur de Tunisie en Algérie a effectué mercredi dernier une visite dans la commune de Khemis El Khechna (Boumerdès). Répondant à une invitation de l'association El Wafa et de la maison de jeunes de la localité à l'occasion de la célébration de la Journée du chahid, le diplomate tunisien s'est rendu dans plusieurs établissements scolaires, à savoir El Markazia et des écoles primaires où il a été accueilli par les directeurs, les travailleurs et les élèves. Dans une brève intervention, l'ambassadeur a remercié les initiateurs de cette manifestation et n'a pas raté l'occasion d'évoquer l'apport de la région à la révolution algérienne. Il a également parlé des « changements majeurs qui ont lieu dans cette commune ». Un an de prison pour le premier vice-P/APC de Tlétat (Médéa) Le premier vice-P/APC de Tlétat des Douaïrs (wilaya de Médéa), B.O. a été condamné mardi à une peine d'un an de prison ferme, assortie d'une amende de 5000 DA pour « dilapidation des deniers publics et utilisation des deniers de l'Etat pour ses intérêts personnels et au profit d'autrui ». Un autre accusé, un entrepreneur, poursuivi lui aussi pour participation à la dilapidation des deniers publics et l'obtention de 26 m3 de pierres pour la construction de 18 logements, a écopé aussi d'un an de prison ferme, assortie d'une amende de 5000 DA. Cette affaire remonte à l'année 2005, lorsque le juge d'instruction du tribunal de Aïn Boucif avait ordonné l'ouverture d'une information judiciaire relative, notamment, à la gestion de cette commune. Rappelons que les deux accusés doivent verser ensemble la somme de 80 000 DA pour remboursement à l'APC. Six ressortissants marocains écroués à Béchar Six ressortissants marocains en situation irrégulière ont été écroués, le 14 février dernier, par le magistrat instruteur près le tribunal de Béchar. Ces ressortissants immigrants clandestins travaillaient comme ouvriers pour l'achèvement d'une mosquée située au quartier dit 622 Logements lorsqu' ils ont été interceptés par les services de sécurité. Ils ont été recrutés par le présidant de l'association de la mosquée. Celui-ci comparaîtra à son tour devant le tribunal le 22 février prochain pour répondre aux chefs d'accusation de recrutement et d'hébergement d'étrangers en situation irrégulière. Un jeune retrouvé pendu à Maghnia (Tlemcen) Jeudi, tôt le matin, une jeune personne, âgée de 24 ans, a été découverte, par des citoyens, pendue à un poteau électrique. La victime que les services de la police judiciaire de Maghnia n'ont pas encore identifiée, en raison de l'absence de toutes pièces d'identité, est décédée par strangulation. Cependant, selon des sources sécuritaires, la victime avait sur elle un téléphone portable et une somme d'argent, ce qui exclut toute agression motivée par le vol. Les premiers éléments de l'enquête penchent plutôt vers un crime par pendaison, plutôt que vers un suicide. L'éventualité que la victime ait été tuée avant d'être accrochée à un poteau n'a pas été écartée, une façon de procéder pour brouiller les pistes. Notons que la victime n'est pas originaire de la ville. L'enquête suit son cours.