Alors que, par le passé, l'unité de dépistage et de suivi en milieu scolaire ne possédait qu'un médecin itinérant et un infirmier, cette année, la rentrée scolaire s'est particulièrement distinguée par une remarquable amélioration de cette couverture sanitaire dont le siège est installé au lycée Sadok El Hadj. En effet, cette unité vient d'être renforcée pour se composer présentement d'un médecin, d'un psychologue, d'un chirurgien-dentiste et de deux infirmiers. Elle couvre les localités de Naâma, Horchaïa, Touadjeur et Aïn Benkhellil, regroupant 16 établissements primaires, 4 CEM et deux lycées pour un effectif global de près de 7 000 élèves. En plus des programmes fixés conjointement par les directions de la santé et de l'éducation, qui consistent en un dépistage et un suivi rigoureux dans les classes cibles, en l'occurrence les première et deuxième années primaires, la première année du moyen ainsi que celle du secondaire. Et, hormis les campagnes de vaccination obligatoires même en dehors des épidémies, cette unité, nous a-t-on appris, s'est fixée d'autres objectifs, entre autres une éradication totale de la carie dentaire en milieu scolaire, un dépistage et une détection des retards psychomoteurs. Des troubles dus à un manque d'affectivité ou relationnels contractés dès les premières années de l'enfant sont l'un des principaux facteurs de l'échec scolaire, nous dit-on. Ajoutés à cela, des programmes didactiques plus étoffés destinés aux adolescents, sur les thèmes de la violence à l'école et de la toxicomanie, sont prévus à partir de cette année dans les CEM et lycées.