Aujourd'hui, Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, est à Annaba pour une visite de travail dans la wilaya. Au programme, différents projets étroitement liés à l'amélioration des conditions de vie des populations. Ce programme comprend l'inspection des projets en cours de réalisation des routes, stations d'épuration des eaux usées, d'alimentation et de transfert en eau potable, PDAU intercommunal, amélioration du cadre de vie, raccordement électrique et alimentation en gaz, cohérence urbaine, transport, grande mosquée, vieux bâtis, aménagement de la zone d'extension touristique et la visite du Musée marin. Ces projets et ceux de nombreux autres secteurs socioéconomiques confirment que Annaba est une wilaya de tous les contrastes. Figurant dans la liste des régions à territoire restreint, avec ses 6 daïras et ses 12 communes, Annaba n'a jamais remis en cause sa forte disparité entre sa bordure littorale très urbanisée et un arrière-pays moins peuplé à vocation agropastorale. Le ministre, qui ne dépassera pas les limites de la frontière de la commune chef-lieu de wilaya, devrait prendre connaissance d'une série de propositions d'actions. Il s'agit entre autres du projet pilote d'amélioration du cadre de vie, de la cohérence urbaine, du viaduc et de la voie piétonne reliant les plages Rezgui Rachid et Rizzi Amor. Il n'ira pas dans les villes aussi importantes que sont El Bouni, El Hadjar, Sidi Amar, Berrahal où l'on n'a pas encore abordé la question du schéma de cohérence urbaine. Dans ces communes, aucune orientation n'est dégagée dans le domaine de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme, du tissu industriel, de la qualité de vie… Les donneurs d'ordres locaux sont muselés par une centralisation qui ne dit pas son nom. Bien que les travaux aient été entamés depuis des mois, plusieurs projets connaissent d'importants retards dans la réalisation. Le dossier de l'aménagement paysager des zones touristiques et du traitement des friches industrielles dans plusieurs communes est éludé. En l'absence des représentants de l'Union des associations des comités de quartier, la célébration de la Journée nationale de la ville ne devrait rien apporter de nouveau en ce qui concerne les problèmes liés au cadre de vie des habitants.