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Réhabilitation des zones industrielles
Un bilan mitigé
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2007

Sur les 72 zones industrielles (ZI) implantées dans 37 régions du pays prévues pour être réhabilitées, moins de 50% ont été réalisés dans le cadre du programme national de réhabilitation mis à exécution fin 2005 pour une période de 3 années.
Cette situation reste inexplicable au regard des 6 milliards de dinars alloués par le ministère de l'industrie, initiateur de l'opération new look des Z.I à l'échelle nationale. D'une superficie globale de 15.000 hectares, ces Z.I hébergent la plupart des grosses entreprises de production. Cette superficie est lotie en Z.I d'une surface variant chacune entre 100 et 250 Ha. Exceptionnellement, le lotissement peut aller jusqu'à 500 Ha comme à El Khroub (Constantine) et El Tarf. Malgré son importance socioéconomique, la ZI de Constantine n'a toujours pas bénéficié d'un budget pour sa réhabilitation. Elle fait partie des 27 autres implantées dans plusieurs régions de l'Est du pays. Le tout est loti sur 3578 Ha morcelés en 2676 lots. Du côté des gestionnaires, malgré les quelques difficultés rencontrées, l'on se déclare satisfait du travail accompli depuis la mise en route du programme particulièrement en ce qui concerne le montant des budgets alloués pour la réhabilitation. « Il y a 4 années, les budgets alloués pour chaque zone ne dépassaient pas les 30 millions dinars/zone. Depuis le lancement du programme national , ces budgets sont passés à 200 millions/zone et même plus dans certaines autres. Ce qui dénote une ferme volonté de notre tutelle de mettre à niveau des zones industrielles aux normes universellement établies », précise M Fellahi, Président du Directoire de la SGP ZI Est. Satisfaction, mais aussi appréhension avec les difficultés diverses auxquelles sont confrontés les gestionnaires des 4 Société de Gestion des Participations des Zones Industrielles (Est, Ouest, Centre et Sud). Celle de la situation du foncier industriel à l'intérieur des Z.I n'est pas des moindres. Ce qui n'a pas empêché des entreprises publiques et privées de s'y installer pour produire ou pour commercer. Durant les 30 précédentes années, ces implantations s'étaient traduites par des milliers de milliards de dinars d'investissements et par un bassin d'emplois de plus de 50.000 personnes et autant en sous traitants. Ce sont ces atouts que les pouvoirs publics en pris en considération pour encourager la création d'autres ZI et Zones d'Activités Commerciales (ZAC). Ils stimuleront ainsi le marché foncier en transférant vers le secteur économique 100.000 Ha , dont 11.000 pour les Z.I et 8000 pour les ZAC. Pour éviter de retomber dans les travers du contentieux foncier, l'on a pris le soin d'établir les actes de propriétés au profit des organismes propriétaires. Ce qui a permis la création de 6500 lots industriels pour le compte de 65 Z.I à travers l'ensemble du pays. Aussitôt attribués, 2885 lots ont fait l'objet d'une régularisation alors que 2800 autres le seront dans les faits mais pas dans les actes. Leur régularisation butte sur les prix de cession, les comportements spéculatifs de certains attributaires et l'origine de la propriété. Cette situation est à l'origine de problèmes en matière de gestion des espaces et du non règlement des créances liées à des travaux . « Les différentes lacunes et les défaillances au niveau de la gestion de l'espace foncier industriel a fini par s'ériger en facteur de blocage pour le développement économique. Le traitement approximatif a engendré un affaiblissement considérable de ce potentiel », ont estimé plusieurs opérateurs économiques en activité au niveau des différentes zones industrielles dans la région de Annaba. La création des Z.I au début des années 1980 avait fait naître les rêves les plus fous en matière d'industrialisation, de création d'emplois et d'accroissement démographique des communes et localités limitrophes. “Le foncier industriel est un dossier complexe car régi par un grand nombre de textes et de multiples intervenants n'ayant pas un réel pouvoir de décision. Cette complexité et l'enchevêtrement des textes ainsi que des attributions des acteurs et des dispositifs de prise en charge ouvrent des appétits. D'où cette situation confuse. Telle qu'elle est appliquée à ce jour, la prise en charge du patrimoine industriel, ne permet pas d endiguer le processus de dilapidation des terres », ont estimé les mêmes opérateurs.

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