Grève de la faim à la prison d'El Harrach Deux détenus à la prison d'El Harrach, à l'est d'Alger, ont entamé, depuis mi-février, une grève de la faim pour protester contre leur maintien en isolement depuis un an et demi pour le détenu A. M. et depuis une année pour L. A., ce dernier souffrant d'asthme. « Nous ne savons pas quelles sont les raisons de cette mise en isolement », nous ont indiqué des proches des détenus. La direction de la prison nous a orientés vers le parquet d'Alger. En vain. « Cela fait plus de 20 jours que je n'arrive plus à lui rendre visite malgré l'autorisation du parquet. J'ai peur pour mon fils car il a une maladie chronique », nous a déclaré le père de L. A., poursuivi dans une affaire de réseau islamiste, à l'instar de l'autre détenu maintenu en isolement. Selon les articles 83 et 85 de la loi 05-04 portant code de l'organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, l'isolement est une mesure disciplinaire de troisième catégorie qui ne doit pas dépasser un délai d'un mois et être accompagné d'un avis du médecin et d'un suivi médical. 230 pièces préhistoriques récupérées à Aïn Kechra (Skikda) La nouvelle cellule de la gendarmerie en charge de la préservation du patrimoine a récupéré dernièrement 230 pièces archéologiques datant de l'ère préhistorique. Selon des sources locales, les gendarmes, agissant sur renseignements, ont dans un premier temps interpellé D. A., 40 ans, habitant de Aïn Kechra, au sud-ouest de la wilaya de Skikda. Ce dernier était en possession de 115 pierres archéologiques qu'il venait de déterrer d'un site implanté au lieudit Boughagha dans l'agglomération de Hjar Mefrouche. Poursuivant leurs investigations et en vertu d'un mandat de perquisition, les gendarmes réussiront à récupérer un deuxième lot composé de 115 autres pierres archéologiques. Selon les mêmes sources, les 230 pièces récupérées représentent globalement des outils en pierre essentiellement composés de microlites, de grattoirs et haches polies. Enquête sur les ordonnances médicales à Tizi Ouzou 90% des ordonnances médicales établies au pavillon des urgences du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi Ouzou sont mal rédigées, selon un maître-assistant de médecine légale au niveau de cet établissement hospitalier. Le praticien, qui s'est basé sur les résultats d'une enquête menée au niveau de cette structure hospitalière (pavillon des urgences), a qualifié certaines ordonnances de « chiffons », au vu des irrégularités les entachant au double plan de la forme et du fond. Championnat national d'ergomètre à Alger La 2e édition du championnat d'Algérie d'ergomètre se déroulera ce jeudi à la salle OMS Mokhtar Arribi d'El Biar (Alger), a indiqué hier la Fédération algérienne des sociétés d'aviron et de canoë (FASAC). Ce championnat a pour objectifs de donner l'occasion aux athlètes « d'évaluer leur potentiel physique dans des conditions réglementées en vue d'une possible participation internationale » et « d'établir un tableau des records », a précisé la FASAC. La compétition sera ouverte à quatre catégories d'âge. Il s'agit des cadets et cadettes, juniors (filles et garçons), seniors (messieurs et dames) et vétérans (messieurs et dames). Une habitation ravagée par un incendie à Chlef Un logement en préfabriqué abritant une famille nombreuse a été entièrement détruit par un incendie qui s'est déclaré samedi, vers 19 h, à Ouled Mohamed, dans la banlieue sud de la ville de Chlef. Les occupants, qui s'en sont sortis indemnes, sont hébergés provisoirement chez des proches. Sur les lieux, il ne reste que des ruines et cette catastrophe a tout détruit sur son passage, car avant même l'arrivée des secouristes le logement était déjà ravagé par les flammes. L'intervention des éléments de la Protection civile s'est limitée à circonscrire le feu dans la surface touchée afin d'éviter sa propagation aux habitations voisines, également construites en préfabriqué. Selon des informations concordantes, le sinistre serait dû à un court-circuit dont l'origine reste à déterminer. Les services de la sûreté urbaine d'Ouled Mohamed, assistés par la police scientifique, se sont rendus sur les lieux pour déterminer les causes exactes de cet incendie.