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Les cadres du groupe khalifa en grève de la faim
« Nous voulons être jugés »
Publié dans El Watan le 20 - 05 - 2006

Cinq cadres de l'ex-groupe Khalifa, en détention provisoire depuis 15 mois à la prison d'El Harrach, entament aujourd'hui leur 9e journée de grève de la faim dans l'indifférence totale des autorités.
Détenus pour des faits qui restent à prouver, ils ont déclenché leur mouvement de grève le vendredi 11 mai à la suite des propos de l'ex-patron du groupe, Abdelmoumène Khalifa, dans un entretien accordé au magazine français VSD et publié en partie par la presse nationale le jeudi 10 mai. L'état de santé de ces grévistes, comme témoignent leurs proches, est « très critique », sachant que deux d'entre-eux souffrent de maladies chroniques : l'un est diabétique et l'autre hypertendu. Leurs familles disent ainsi être « inquiètes » quant au risque d'une détérioration continue de leur état de santé. Une inquiétude qui a été aggravée par le refus de l'administration de la maison carcérale d'El Harrach de toute visite familiale à ces détenus qui, d'après des échos, ont été isolés dans une cellule à l'écart du reste des prisonniers. « Je me suis présenté, comme d'habitude jeudi matin, à la prison pour rendre visite à mon frère et j'ai été surpris d'entendre de la bouche de l'un des gardiens qu'il ne voulait pas me voir. Cela m'a paru étrange, car je lui rends visite normalement tous les jeudis. Alors, j'ai demandé des explications. Et voilà qu'un policier m'informe que les détenus grévistes n'ont pas le droit à la visite. J'ai immédiatement demandé à rencontrer le directeur de la prison. En vain. Le policier m'a répondu qu'il ne voulait rencontrer personne. C'est injuste », tonne le frère de l'un de ces détenus. D'autres proches des grévistes ont affirmé avoir été empêchés d'effectuer leur visite hebdomadaire. « Ils veulent qu'ils meurent ou quoi ? », s'interroge un autre proche, mettant en garde les autorités quant au danger que ces grévistes encourent. « Ils sont complètement diminués. Leurs avocats nous ont dit qu'ils refusent de renoncer à leur grève », lâche l'épouse de l'un d'eux, se demandant s'ils sont suivis par un médecin ou non. Les familles des grévistes restent « hantées » par la mort du « sixième détenu » dans cette affaire, qui était le directeur général de la défunte Khalifa Bank. Elles disent ne pas comprendre les raisons du « silence » des autorités concernées « qui n'ont pas daigné leur rendre visite pour au moins les écouter et tenter de les rassurer afin qu'ils suspendent leur grève ». Pour elles, cela équivaut à une « grave négligence », accusant l'administration pénitentiaire d'avoir « tout fait pour étouffer ce mouvement de grève ». « Ce ne sont pas des criminels. Ils n'étaient que de simples employés et nous sommes convaincues qu'ils n'ont rien fait », martèlent-elles. Selon certaines sources, le rapport de l'expertise aurait été en faveur de ces détenus. Face au mutisme des autorités judiciaires, les proches des grévistes menacent, de leur côté, de recourir à une grève de la faim si l'Etat ne répond pas « rapidement » à leurs doléances. Les grévistes, expliquent toujours leurs familles, veulent par leur action dénoncer les « propos irresponsables » de leur ex-patron. Mais aussi et surtout, ils demandent soit d'être jugés dans les plus brefs délais, soit d'être mis en liberté provisoire en attendant que leur procès se tienne. L'un des avocats de ces détenus nous a indiqué que l'enquête est terminée. « Les détenus ont été entendus. Leur maintien en détention provisoire ne trouve aucune explication », précise-t-il, avant de souligner que « la justice n'a pas tenu compte de l'article 123 du code de procédure pénale qui indique clairement que la détention provisoire n'est qu'une mesure exceptionnelle et limitée ». Ce qui a attisé la colère des familles de ces détenus, c'est le fait qu'il y a près de « 400 autres accusés dans la même affaire et pour les mêmes chefs d'inculpation, mais qui jouissent d'une liberté conditionnelle ». « Pourquoi donc deux poids, deux mesures ? », se demandent-elles. Les familles affirment, par ailleurs, qu'elles ne croient pas les informations selon lesquelles le procès (Khalifa) se tiendra en juillet prochain.

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