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Le processus de Barcelone victime des contextes géopolitiques
Le dialogue euroméditerranéen à l'heure du bilan
Publié dans El Watan le 28 - 02 - 2007

Si tout le monde aujourd'hui crie à « l'échec » du processus de Barcelone, il reste néanmoins que la grande difficulté est la réponse à la question du pourquoi.
Mais au-delà des attitudes défensives des uns ou celles culpabilisantes des autres, Khattar Abou Diab, politologue et professeur à l'université de la Sorbonne, rencontré la semaine dernière à Paris dans le cadre du projet MEDA « Europe pour les journalistes de la Méditerranée », a tenté une plongée sous-marine dans les eaux glacées de la mer agitée des relations internationales pour mieux analyser de plus près ses bas-fonds. Pour lui, « le processus de Barcelone est victime des contextes géopolitiques ». Le partenariat euro-méditerranéen, loin d'être un programme de financement et de mise à niveau pour les économies retardataires, est plutôt une initiative politique de premier plan malheureusement trop affectée par les nombreux troubles qui apparaissent sur la scène internationale. Le poids de l'élément politique, l'histoire, la culture et la religion sont autant de facteurs qui commandent la géostratégie. Quoi qu'il en soit, le bilan de partenariat entre l'UE et les pays de la rive sud de la Méditerranée reste frappé de minceur. Patrick Bele, journaliste économique au quotidien français Le Figaro, a considéré, pour sa part, que « l'Euromed n'existe pas dans les esprits des dirigeants des pays du Sud, sauf à Bruxelles et à la BEI (Banque européenne d'investissement, ndlr) ». Pour lui, même l'objectif de ce processus visant à terme la mise en place d'une zone de libre-échange (ZLE) « ne sert à rien ». « C'est une zone économique qu'il faut et non seulement une ZLE », a-t-il argumenté pour mieux expliquer la faiblesse de ce projet, et partant, son échec communément admis aujourd'hui. Mais voilà, il y a un peu plus de deux ans, l'UE a sorti de ses « usines » bruxelloises un nouveau produit labellisé « Politique européenne de voisinage (PEV) ». Avec cette différence notable que cette offre européenne s'adresse, outre les pays du Sud, aux pays à l'est de l'UE. Le volet politique y est assez prépondérant puisque les pays qui auront souscrit à cette nouvelle forme de partenariat devront faire passer certaines de leurs législations dans le moule des normes européennes. Il peut s'agir des droits de l'homme, de certaines dispositions du code de la famille ou autres. En un mot, la démocratie aux normes européennes. Le Maroc et la Tunisie ont déjà à leur actif « un plan d'action » dans ce nouveau cadre de partenariat. L'Algérie n'a pour l'instant pas adhéré à cette nouvelle démarche. Selon Patrick Bele, « la PEV n'est pas dans la même logique que le processus de Barcelone, c'est un mélange de pays avec un prolongement à l'Est ». D'après Mme Siham Chafak, consultante et responsable des relations avec l'Europe, « l'UE, c'est le binôme France-Allemagne ». « L'Allemagne regarde plutôt du côté est de l'Europe », a-t-elle constaté. En fait, selon Patrick Bele, l'intérêt journalistique qu'offre actuellement la Méditerranée pour les Européens reste confiné dans les domaines suivants : « Terrorisme, Palestine-Israël, immigration. »

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