Le comité de village Aït Hague dans la commune d'Irdjen dénonce la lenteur et le bâclage dont font l'objet les travaux de réalisation du réseau d'assainissement du village. Les villageois indexent l'inexpérience de l'entreprise de réalisation. Entamé depuis juin 2006, le projet doté de 3 millions de dinars s'est arrêté durant plus de deux mois, suite au blocage de l'APC. Le réseau en chantier devra acheminer les eaux usées des habitations situées sur les hauteurs du village. La route est rendue impraticable et complètement délabrée. Les citoyens reprochent à l'entrepreneur sa manière de procéder et de gérer le chantier. « Il creuse un tronçon de 15 m. La terre, n'étant pas évacuée sur-le-Champ s'entasse sur la chaussée, créant une mare d'eau boueuse aux premières gouttes de pluie. La tranchée se remplit d'eau, retardant la pose des buses », explique un riverain. Interpellés, les élus regrettent simplement la situation, à défaut de prendre les mesures adéquates. Par ailleurs, le P/APC, promet d'être intransigeant dans le choix du prochain opérateur qui réalisera le second réseau qui longera la piste vers le côté bas du village, sur 800 m. L'enveloppe allouée est de 2,4 millions de dinars. En outre, des projets inscris pour le même village tardent à venir. Il s'agit de la construction d'un mur de soutènement, d'un montant de 2,4 millions de dinars pour éviter des éboulements sur un établissement primaire.