Des préoccupations d'ordre majeur ont été soulevées par des élèves de terminale, hier lors d'une journée d'étude qui a regroupé les responsables du secteur de l'éducation ainsi que les enseignants des différentes matières pédagogiques, au lycée Les Sœurs Saâdane. La parole a été donnée aux élèves, lesquels donneront libre cours à leurs inquiétudes par rapport à certains points inhérents au baccalauréat, à savoir la question d'émettre leur point de vue au niveau de quelques matières, telles que la philosophie et les lettres arabes, comment assurer une meilleure maîtrise de la production écrite dans l'examen du baccalauréat, ainsi que leurs appréhensions quant à la présence des questions pièges. A ce propos, des enseignants répondront que les questions pièges n'ont pas lieu d'être dans les examens officiels. A cet effet, 260 élèves, dits excellents, et dont les moyennes vont de 15 à 17 et plus, ont été convoqués pour participer à un atelier qui s'étalera sur 2 jours, les 13 et 14 mars, au lycée Les Frères Biskri. Dans cet atelier pédagogique, il sera question d'un débat libre entre enseignants et apprenants sur les différentes matières, notamment les mathématiques, la physique, les sciences naturelles, l'anglais et le français. Les élèves auront l'occasion de se concerter sur les meilleures méthodologies à appliquer, sur la manière de traiter les sujets d'actualité, et même des questions d'ordre psychopédagogique seront au cœur du débat pour une meilleure préparation psychologique de l'examen officiel. Les objectifs visés par cet atelier sont majoritairement d'ordre pédagogique, à savoir comment aider l'apprenant à atteindre les sommets de l'évaluation certificative par rapport à l'évaluation formative habituelle, à procéder à un diagnostic de ses propres lacunes et les éviter en temps voulu et lui apprendre également à mieux maîtriser la production écrite. De cet atelier d'information, seulement l'élite pourra en bénéficier, mais malheureusement, dans les classes, il n'y a pas que des élèves excellents, il y a également des bons, des moyens et des moins bons. Ceux-ci seraient-ils oubliés par l'éducation ?