Le CNES se Réunit C'est sur les hauteurs de Annaba, comme pour dominer les frictions et les incompréhensions qui caractérisent l'activité de leur mouvement, que se sont réunis, jeudi dernier, les membres des 28 sections du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), représentatifs de la majorité des universités du pays. C'est apparemment le souhait de Ali Boukaroura, président de la coordination nationale du CNES. Dans ses propos, l'on a décelé la volonté d'un resserrement des rangs et de la réconciliation. C'est dans ce cadre qu'il a estimé que les 4 sections exclues pourraient être réintégrées au CNES, pour peu qu'elles fassent un recours. Mission des coordinations régionales, statut particulier de l'enseignant chercheur, accès au logement et démocratisation de la gestion des universités ont été les questions abordées lors de ce congrès. Outre la validation des délégués devant participer au congrès, il a été également décidé de tenir le 3e congrès du CNES à Alger, fin mars. Le gaz de ville à Seraïdi Un premier groupe d'habitants de la commune de Seraïdi connaîtra, pour la première fois, la flamme bleue du gaz de ville. Plus de 1400 habitants ont été invités, la semaine écoulée, à payer la somme de 10 000 DA, représentant la facture de l'installation du compteur. D'où le rush des nouveaux abonnés vers les guichets de Sonelgaz. Malgré les difficultés générées par le site, la conduite principale devant alimenter ce village perché à 500 m a été réalisée totalement. « Cela nous fera oublier la traditionnelle bouteille de gaz et les appréhensions d'une rupture de stock en période hivernale, très rude dans notre commune », affirme Abdelatif N., un vieil habitant de Seraïdi. Du côté de la commune de Aïn Berda, les habitants de plusieurs agglomérations se préparent à recevoir, dans les prochains mois, ce bienfait de la modernité qu'est le gaz de ville. Bouches d'égouts sans couvercle Bien que l'activité des déchets ferreux ait été réduite avec la dernière décision d'interdire l'exportation de ce produit, des délinquants formés en bandes organisées poursuivent les vols des câbles téléphoniques, enceintes de jardins et places publiques et couvercles en acier des regards d'égouts. Le week-end dernier, ces bandes ont jeté leur dévolu sur les bouches d'égouts de la cité des Orangers. Pas un seul regard n'a échappé à leur rapacité. Ces derniers mois, ils ont redoublé de férocité. Ils ont ciblé les axes urbains de la commune chef-lieu de wilaya où, au lieu et place des couvercles, ce sont des morceaux de bois que des personnes bien intentionnées placent. Ces morceaux de bois servent à alerter les automobilistes et les piétons sur les risques qu'ils encourent avec les trous devenus béants, faute de couvercles. Fanous Jeddeti en Tunisie L'association Echiheb des arts dramatiques de la wilaya de Annaba se rendra du 17 au 25 mars en Tunisie. Elle a été officiellement invitée par les organisateurs à participer au Festival méditerranéen du théâtre pour enfants de Benarous (Tunisie). Aux côtés de plusieurs pays du bassin méditerranéen, les comédiens algériens présenteront Fanous Jeddeti (la lampe de grand-mère), une pièce théâtrale pour enfants écrite par Saïd Derradji et réalisée par Abderahmane Djemoui. Elle retrace savamment les moments d'un enfant passés aux côtés de sa grand-mère qui lui raconte des légendes à la lumière dansante du « kinki » (lampe à pétrole).