Près de 7000 véhicules ont été contrôlés ces quatre derniers jours au niveau de différents axes routiers par les services de la sécurité publique, relevant de la sûreté de la wilaya d'Alger, apprend-on auprès de la cellule de communication de la SWA. Ce nombre jugé important est dû, selon notre interlocuteur, le commissaire Djilali Boudalia, au fait que durant le mois sacré la circulation routière augmente sensiblement, « ce qui génère des transgressions en matière de code de la route ». Dans ce chapitre, il y a lieu de souligner que 10 662 procès-verbaux ont été dressés aux contrevenants dont près de la moitié concerne le stationnement interdit. En effet, les policiers d'Alger ont verbalisé 4285 automobilistes qui, dans leur totalité, selon la SWA, présentaient une gêne flagrante de la circulation, notamment dans les artères à forte densité. Les policiers ont eu également à verbaliser 597 conducteurs qui « utilisaient des téléphones portables au volant ». « Ce phénomène est l'une des causes essentielles des accidents de la route. Nos éléments ont reçu de fermes instructions afin d'interpeller et de verbaliser les contrevenants de ce type », ajoute notre interlocuteur. Les statistiques relatives à la prévention routière font ressortir aussi que 1635 conducteurs ont reçu des PV de contavention pour non-port de la ceinture de sécurité, 1439 pour stationnement interdit et 891 pour dépassement de la ligne continue. Ces chiffres témoignent, selon la SWA, que « le terrain de la prévention » demeure occupé par les éléments de la SWSP (Sécurité publique de la SWA) qui ont eu par ailleurs, souligne M. Boudalia, à gérer « le 2e axe » que sont les délits relatifs à la circulation routière. Les services de police ont enregistré 48 cas de défaut de permis de conduire, 37 cas de défaut d'assurance et 123 cas concernant la vignette auto. « Durant cette semaine, la SWSP a transmis à la commision de retrait des permis de conduire pas moins de 106 dossiers. Nous n'avons aucun doute quant à l'intransigance de cette commission surtout qu'il est question de vies humaines en danger », nous fera savoir, enfin, le chef de la cellule de communication en signalant qu'en ce mois sacré, les troupes de police ont été renforcées dans les lieux publics « surtout avant la rupture du jeûne ». Contactée, la Protection civile, par la voix de son responsable de la communication, le capitaine Bekhti, tient à rassurer que le dispositif de ce corps sera inchangé pendant le Ramadhan. Cela veut dire, explique notre interlocuteur, que le service est assuré comme à l'accoutumée, c'est-à-dire H24 et qu'à ce titre « les citoyens peuvent nous solliciter à n'importe quel moment et où qu'ils se trouvent ». La Protection civile d'Alger tiendra, en outre, à souligner que les interventions étaient classiques (évacuations sanitaires, incidents domestiques...) tout en se félicitant que ses services n'ont enregistré aucun décès.