Errazi, établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie à vocation régionale, n'en finit pas de comptabiliser les problèmes. Ils ont pour origine un praticien. La multitude d'administrateurs, qui s'étaient succédé en l'espace de cinq années, ont eu affaire à lui. Tous étaient obnubilés par l'éventualité d'une déstabilisation. Tant et si bien que l'aspect du renforcement des effectifs n'a jamais été pensé. A peine 28 personnes entre personnel médical et paramédical ont en charge 240 lits de malades avec un taux d'occupation annuel de 96%. Le déficit est ressenti dans différentes spécialités, comme l'orthophonie, l'ergothérapie, ainsi que les éducateurs et paramédicaux en soins psychiatriques. Il est confirmé par un des administrateurs lorsqu'il précise : « Le nombre de malades quotidiennement admis dans nos services est sans cesse en hausse. Avec la création du service de pédopsychiatrie, le recrutement d'un personnel spécialisé se transforme en nécessité. » Dans cet établissement où l'on a créé un fichier global de 32 000 malades admis depuis son ouverture, 13 enfants, dont des autistes, sont hospitalisés.