L'équipe nationale espoirs s'est envolée jeudi dernier à destination d'Addis-Abeba (Ethiopie), via Dubaï, pour disputer la manche retour des éliminatoires des JO face à son homologue éthiopienne. Défaits à l'aller par 3 à 1, les poulains de Abdelhafid Tasfaout tenteront de sauver l'honneur face à une équipe qui aura l'avantage d'évoluer à plus de 2500 m d'altitude. On ne connaît pas assez d'équipes qui sont sorties indemnes sur ce terrain. Même l'Egypte, constituée de jeunes très costauds, et qui l'avait éliminée récemment des Jeux Africains, s'est inclinée à l'aller par 2 à 0. C'est dire la difficulté de la tâche qui attend les coéquipiers de Aoudia. Le coach Abdelhafid Tasfaout ne perd toutefois pas espoir et estime qu'en football tout est possible. Il estime en outre qu'au match aller, sa troupe avait raté le coche en première mi-temps. Il aura certainement axé le gros de son travail sur l'efficacité devant les bois et surtout l'aspect psychologique pour remobiliser le groupe depuis le début du stage. En effet, l'équipe est entrée en stage lundi passé et s'est entraînée durement durant deux jours (mardi et mercredi) avec du biquotidien au stade de Hadjout. Le groupe est au grand complet avec l'arrivée, mardi soir, des deux Chélifiens, Boukhari et Aïssaoui. Le sélectionneur national a reconduit le même groupe, à l'exception du défenseur de l'USM Alger, Dehar. Le milieu de terrain du CRB, Hamza Aït Ouamer, nous a affirmé peu avant le voyage que tout le groupe est motivé pour sauver la face, même s'il avoue que la mission reste difficile. « Nous avons raté le match aller en première mi-temps face à une équipe qui n'a pas montré grand-chose pourtant. Elle a su profiter de nos erreurs pour faire la différence. L'Ethiopie n'est pas une grande équipe, mais elle a joué intelligemment », dira en susbstance Aït Ouamer qui, lui aussi, reconnaît que le football n'est pas une science exacte et que tout peut arriver au match retour. Pour lui, il suffit que tout le groupe y croit et se dépensera sans compter.