Après la défaite du match aller (3-1), pensez-vous pouvoir renverser la vapeur ? Certes, ce sera difficile surtout qu'on va évoluer dans des conditions défavorables puisque le match se jouera dans la capitale qui se trouve à environ 2500 m d'altitude. Mais comme le football n'est pas une science exacte, tout reste possible. Nous allons faire de notre mieux pour sauver la face. Avec du recul, comment avez-vous trouvé cette équipe éthiopienne au match aller ? Sincèrement, ce n'est pas une grande équipe qui pouvait nous gagner avec un tel score. Je ne l'ai pas trouvée très costaude comme d'autres formations, mais elle était bien organisée sur le terrain et elle a su profiter de nos erreurs pour faire la différence. Comment expliquez-vous alors le fait de n'avoir pas pu vous imposer ? Je pense qu'on avait raté le match en première mi-temps durant laquelle nous avons raté plusieurs occasions de scorer. Les Ethiopiens étaient plus entreprenants et ont su profiter pour ouvrir le score et doubler la mise. On est revenu après, mais l'adversaire qui procédait par des contres a réussi à ajouter un 3e but. Est-ce pour cela que vous espérez faire quelque chose durant cette manche retour ? Oui. Comme je vous l'ai dit, le football n'est pas une science exacte et c'est pour cela que nous allons tenter de saisir notre chance aussi minime soit-elle. Les données ne sont pas les mêmes durant cette manche retour et on va tenter, au pire des cas, de sauver l'honneur.