Devant l'absence d'un terrain adéquat pour servir de décharge publique, l'APC d'Aokas a recouru à l'ultime solution qui est de déverser les déchets ménagers sur la plage Carrefour. Cela en dépit de maintes tentatives entreprises durant les années 1990 et début 2000 pour dénicher un endroit propice pour servir de décharge. La contestation des habitants des villages où allait être installée une décharge (Chabaoun et les hauteurs de Tala Khaled) a fait que toutes les démarches ont été vouées à l'échec. L'endroit où est implantée actuellement la décharge est source de désagréments au quotidien pour les habitants du chef-lieu communal et des villages d'Aït Aïssa et Akkar du fait de la fumée fétide qui se dégage de l'opération d'incinération où l'on ne trie pas les matières toxiques, plastiques et autres. En dépit des risques de maladies, notamment respiratoires qu'encourent les habitants à long terme, le P/APC dit qu'il ne dispose actuellement d'aucune solution qui puisse régler ou atténuer ce problème. Outre ces indispositions qu'elle provoque, la décharge est aussi la raison de la désertion des baigneurs de cette plage de 800 m. « L'endroit sur lequel est implantée la décharge n'est pas du tout convenable. C'est faute de n'avoir pas trouvé un autre lieu. Cela ne veut pas dire qu'on n'a pas déployé des efforts pour trouver une solution, malheureusement, toutes nos tentatives ont été conclues par un échec », nous a déclaré le P/APC. « La gestion des déchets ménagers nécessite des moyens colossaux et la commune avec ses maigres moyens n'est plus en mesure de le faire », ajoute-t-il.