Le vieux quartier d'Oran, qui est devenu Haï Fellaoucène avant de redevenir El Barki, a bien changé de nom mais sans changer de physionomie. C'est encore l'un des rares quartiers où on peut évaluer l'importance des chutes de pluies de la veille. Le vent se voit à travers les tonnes de poussière qu'il transporte dans les airs avant de les déposer dans les maisons, sur les têtes des passants et les engouffre à l'intérieur des commerces ouverts. A la moindre averse, les rues deviennent de véritables marais boueux. Des mares se forment, poussant les piétons à disputer aux automobilistes le moindre petit espace où le niveau d'eau n'est pas très haut. Certaines sources affirment pourtant que l'APC d'Oran a prévu la réfection de tout le réseau routier et celui de l'assainissement de ce vieux quartier, en y consacrant une enveloppe financière atteignant les 7 milliards de centimes. Or, des hivers sont passés, laissant les traces longtemps visibles de boues séchées, que le vent vient soulever… et le même cycle reprend chaque année.