C'est sous le slogan « Investir dans la santé, bâtir un avenir plus sûr » qu'ont été célébrées, hier, les assises de la journée mondiale de la santé. Elles auront été marquées par l'inauguration d'un centre de santé à Ouakda et la réhabilitation d'une polyclinique à Béchar Djédid. Le centre de santé de la petite agglomération agricole de Oukda est équipé d'un cabinet dentaire, d'une salle de consultations, d'un laboratoire, d'une salle pour sages-femmes et dispose d'une ambulance neuve. Le service d'hémodialyse à l'hôpital 240 lits, inauguré il y a une année, avec 11 lits, s'est enrichi aujourd'hui de 18 générateurs. La structure accueille 91 malades qui reçoivent 3 séances de traitement par jour. L'implantation d'un nouveau service à Béni Abbès (240 km au sud de Béchar) est envisagée pour éviter aux patients des communes éloignées de se déplacer au chef-lieu de wilaya. Pour permettre au malades hospitalisés de se prendre en charge eux mêmes, la direction de l'hôpital examine la possibilité d'appliquer prochainement la méthode dite dialyse péritonéale. En outre, la direction de la Santé indique que 5 centres de santé de la wilaya seront bientôt érigés en polycliniques, avec dotation des équipements indispensables que requiert une telle promotion. La décision est déjà signée par le ministère de la Santé. L'occasion de cette journée a été saisie pour faire également le point sur le bilan sanitaire de la wilaya. Dans la rubrique des maladies à transmission hydrique, on apprend qu'en 2006, la fièvre typhoïde avait enregistré un net recul (0,37) et la dysenterie amibienne (27,34). Mais, en matière d'évolution de l'incidence de l'hépatite virale B et de l'hépatite virale C, la wilaya a enregistré respectivement 9,36 et 3 cas pour 100 000 personnes. Une moyenne jugée « bonne » par rapport à la moyenne nationale, indique-t-on. Par contre, en 2006, la leishmaniose cutanée avait fait un bond en avant atteignant une moyenne de 387,7 cas pour 100 000 habitants, au moment où l'on avait recensé 1,49 pour le kyste hydatique et 26,2 pour la brucellose. Le taux de couverture sanitaire de la wilaya est, selon l'administration, « de 2,12 lits pour 1 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 1,93. »