La Coordination nationale des lycées techniques et technicums regroupant les enseignants du technique a observé deux journées de protestation les 8 et 9 avril en signe de rejet de la nouvelle restructuration de l'enseignement secondaire technique. Ces journées de protestation se sont traduites par un rassemblement au niveau des directions de l'éducation de l'enseignement secondaire technique à travers différentes wilayas, notamment à Alger avec 74% de taux de suivi contre 80% à Médéa et 90% à Oran. « Ce mouvement de protestation se veut une réponse claire au ministre de l'Education nationale qui ne cesse d'afficher son mépris à l'égard des enseignants, en refusant tout dialogue et tout débat sérieux autour de l'avenir de l'enseignement technique. » La CNLTT exige d'abord l'abandon du plan de démantèlement des lycées techniques et technicums, et le maintien en place des équipes pédagogiques et du patrimoine matériel. Les enseignants du CNLTT ayant déjà lancé une pétition nationale pour sauver l'enseignement technique, estiment que le maintien de ce type d'enseignement est « indispensable à la préparation de futurs cadres polytechniciens ». Tout en appelant au dialogue, les membres du CNLTT menacent de recourir à d'autres actions pour se faire entendre, à savoir tenir un sit-in national au niveau de la chefferie du gouvernement.