Une étudiante de 24 ans et un mineur de 14 ans viennent d'être déférés à la justice pour avoir diffusé de fausses alertes à la bombe. Les mis en cause, actuellement sous contrôle judiciaire, ont été identifies grâce à un système sophistiqué, apprend-on d'une source policière. « Ces deux jeunes gens ont utilisé le numéro vert mis en place par les services de sécurité à la disposition des citoyens. Leurs appels ont suscité la panique chez les citoyens. Il est clair que nos services, prenant au sérieux toutes les communications reçues, se sont déployés rapidement sur les lieux », indique-t-on à la Sûreté nationale. Invitant les citoyens à faire preuve de « civisme et de responsabilité », ce corps de sécurité ajoute que depuis le double attentat d'Alger du 11 avril 2007, qui a causé la mort de 32 personnes, « les fausses alertes ont tendance à se multiplier ». Les auteurs, poursuit notre source, étant pour la plupart des adolescents qui trouvent un malin plaisir à provoquer la peur chez les citoyens. « Nous appelons les parents à surveiller de près leur progéniture en se gardant de mettre les téléphones portables à la portée des enfants », recommande la DGSN. Les services de police réitèrent par ailleurs l'appel à la vigilance, invitant les citoyens à continuer d'utiliser le numéro vert (1590).
