De retour de France où il a réglé quelques affaires personnelles, le nouvel entraîneur de la sélection olympique, Mahmoud Guendouz, a entamé hier ses nouvelles fonctions en supervisant ses poulains en match amical disputé à Kouba contre le RCK. Il nous livre ses premières impressions. Avez-vous entamé votre travail avec la sélection olympique ? Oui, c'est fait. Aujourd'hui (ndlr, hier), j'ai pu voir à l'œuvre mes joueurs durant le match amical disputé au stade Benhaddad contre le RC Kouba. Au-delà du résultat technique, cette joute m'a permis de dégager une première idée. Quel est votre constat ? En réalité, il me faut encore un peu de temps pour avoir une idée plus exhaustive sur ce groupe et surtout la valeur réelle de chaque élément. Il reste toujours, selon un premier avis, que les joueurs disposent d'un potentiel technique intéressant. En football moderne, devons-nous le reconnaître, le technique, seul, ne suffit pas. L'aspect tactique est devenu prépondérant. Ce volet sera donc mon principal chantier. Il faut créer un groupe, apprendre aux joueurs à favoriser le travail collectif. C'est de cette façon qu'on pourra valoriser leur potentiel technique et individuel. Quels sont les joueurs qui vous ont laissé une bonne impression ? Globalement, ils sont tous bons techniquement. Je peux citer rapidement Halliche (NAHD) et Yahia Chérif (RCK). Vous disposez de deux mois pour préparer l'équipe pour les Jeux africains (JA) devant avoir lieu ici à Alger. Est-elle suffisante, cette période, pour être prêt ? Un travail sérieux a besoin d'un laps de temps assez long pour atteindre les objectifs tracés. Mais bon, j'ai convenu avec la Fédération de préparer l'équipe nationale pour les Jeux africains. Nous nous attellerons à faire le nécessaire pour être prêts le jour J. Je dois axer mon travail, puisque le temps presse, sur le volet mental. Ce facteur est déterminant pour mettre les joueurs dans le bain de la compétition et les sensibiliser sur l'importance de cette dernière. Quels sont les objectifs assignés ? L'essentiel est de redonner espoir au football algérien. J'ai en charge une équipe nationale espoirs, il est, selon mon point de vue, primordial d'en faire une véritable source d'espoir. J'aimerais bien réussir à injecter deux ou trois éléments en ENA. L'Algérie est tenue tout de même d'arracher une place au podium ? Nous devons, lors de cette compétition, représenter dignement le football national. Notre espoir est de faire, en effet, un très bon tournoi sanctionné de résultats probants. Maintenant, si on me fait choisir entre une place au podium ou dénicher des joueurs capables de jouer en ENA, je choisirais sans hésiter la deuxième option. Le rôle de base de la sélection espoirs est de constituer un vivier pour l'équipe A. Votre contrat prendra fin après les JA, avez-vous l'intention de prolonger votre mission ? Si j'ai accepté cette mission, c'est par amour de la patrie. Je ne peux pas tourner le dos à mon pays alors qu'il a besoin de mes modestes services. Pour ce qui est de mon avenir, c'est une autre paire de manches. Il faudra renégocier les clauses du contrat si on venait à me proposer de rester.