Sept terroristes ont été éliminés entre vendredi et hier samedi par les forces combinées, qui continuent leur opération de ratissage, entamée mercredi soir non loin d'Aït Yahia Moussa, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Tizi Ouzou. Selon des sources locales, les bombardements intensifs n'ont pas cessé depuis jeudi, avec l'intervention d'hélicoptères de combat. Au sol, des éléments du groupe terroriste, qui tentent de fuir les bombardements et le piège dans lequel les a enfermés l'ANP, se font abattre un par un. Selon nos sources, c'est une unité d'élite de l'ANP qui mène les opérations, appuyée par les différents corps de sécurité, qui ont bouclé toute la région. Le groupe du GSPC serait encerclé dans une sorte de cuvette au lieudit Amalou Bayradh (la forêt du lion), réfugié dans des casemates sans issue, ciblées par les tirs de mortiers et les roquettes des hélicoptères. Des accrochages violents ont opposé à plusieurs reprises les forces combinées aux terroristes qui essayaient de passer entre les mailles du dispositif mis en place. Selon des sources concordantes, il y aurait eu deux militaires tués et deux autres blessés. Des sources sécuritaires annoncent l'imminence d'un assaut final des forces combinées qui ont acheminé des engins de déblaiement pour l'ouverture de pistes et le déminage des lieux. L'opération ne devrait pas durer trop longtemps. On affirme que les militaires ont pris les choses très au sérieux, décidés à anéantir ce groupe, qui serait derrière de nombreux attentats à l'explosif, commis contre les forces de sécurité. C'est, semble-t-il, le même groupe qui aurait planifié et exécuté les attentats à la voiture piégée du 13 février dernier contre des commissariats et des brigades de gendarmerie à Tizi Ouzou et Boumerdès.