Les inconditionnels de l'aigle noir ont bravé des milliers de kilomètres rien que pour être aux côtés du onze sétifien, le défenseur des couleurs nationales, sachant que tous les regards des Algériens seront aujourd'hui braqués sur Amman Stadium qui aura l'honneur d'abriter la deuxième manche de la 4e copie de la champion's league arabe, une compétition qui ne laisse plus les cylindrées arabes, indifférentes. Amman (Jordanie). De notre envoyé spécial L'Union arabe de football, qui a réussi dans son entreprise, est très sollicitée, d'autant que la compétition, génératrice d'un bon pactole, est d'un bon niveau technique : « A mon avis, la compétition arabe est, à tous points de vue, meilleure que les coupes africaines qui posent moult problèmes à nos équipes. Cette compétition, qui bénéficie d'une importante couverture médiatique et de l'engouement des supporters, prendra à court terme une autre dimension », dira le coach ententiste Saâdane. L'influent secrétaire général de l'Union arabe de football, Athmane Mohamed Saâd, est du même avis : « Nous nous réjouissons, car la 4e édition a été une réussite. La participation algérienne, agrémentée par l'implication des médias et l'engouement populaire, a donné un autre souffle à la compétition qui s'installe dans le paysage footballistique arabe », souligne la cheville ouvrière de l'UAF qui a consacré une bonne partie de sa revue à la 4e édition. Ce 25e numéro est pléthorique en statistiques et informations relatives à l'histoire et au parcours des deux finalistes, notamment. Maïza, Hadj Aïssa et Lahlouh qui ont effectué des IRM, mardi, sont bons pour le service. Rassuré, le libero ententiste s'est même entraîné avec le groupe qui peut désormais compter sur son maître à jouer, El Hadj Aïssa. Devant le mutisme de Saâdane qui ne veut pas divulguer ses cartes, le mystère concernant la titularisation ou non du joueur précité demeure entier. L'incorporation en cours du jeu du Batnéen qui manque de compétition est l'hypothèse la plus plausible. De son côté, El Faïçali qui est sponsorisé par Arab Bank a, à quelques encablures de sa 4e confrontation avec l'ESS, octroyé à chaque élément une prime de 80 000 dinars jordaniens (l'équivalent de 1 million de dinars), façon de booster le moral de la bande à Hamad qui sera soumise, aujourd'hui, à la forte pression de ses fans aussi exigeants que leurs homologues sétifiens confiants : « A ce stade de la compétition, tout est possible. Pourvu que les joueurs soient au top psychologiquement et tactiquement. Nous avons confiance en nos joueurs qui vont, comme à l'accoutumée, tout donner... », précise El Hadj Hachemi Chemli (78 ans), un Sétifien qui suit l'Entente depuis 1958, date de sa création. Pas du tout insensibles aux différents messages, notamment celui du wali de Sétif qui a de tout temps soutenu le club phare des Hautes Plaines, les joueurs sont conscients et motivés : « On fera l'impossible pour faire honneur à l'Algérie qui nous galvanise », nous confie Slimane Raho le capitaine d'une équipe qui veut bien entonner, à l'issue de ce choc des titans, l'hymne des stades... One, two, three... Viva l'Algérie ! Les équipes probables ESS : Hajaoui, Raho, Yakhlef, Benchadi, Lahlouh ou Maïza, Keita, Remy, Touil, Derradj, Lamouchia, Ziaya ou Bourahli. El Faïçali : Louaï El Amaïrah, Haïder Abdelamir, Mohamed Mounir, Mohamed Khamis, Mohamed Zohir, Hatem Akel, Khaled Saad, Khaled Nemer, KossaïAbou Alia, Abdallah Maharama, Serradj Etel.