Le journaliste, auteur et dramaturge, Bouziane Ben Achour animera aujourd'hui, à 14 h 30, une conférence débat au centre culturel français de Tlemcen. Le conférencier nous fera partager son expérience d'homme de lettres, maniant aussi bien le français que l'arabe. Il évoquera son aventure avec le théâtre, l'écriture romanesque et son travail de journaliste. Auteur de quatre romans et de plusieurs essais sur le quatrième art, Bouziane a mûri avec son dernier roman « Fusil d'octobre » (qui n'a rien à voir avec les événements du 5 octobre). Une oeuvre qui se lit avec délectation et qui signe une rupture, en ce sens que Ben Achour a réussi à se disloquer du style et de la rigueur du grand reporter pour narrer une histoire humaniste, émouvante. « J'aurais souhaité avoir mon fusil sur moi le jour de la naissance de ma première fille », dira, enfiévré, le père Adda, un des personnages du livre. On l'aura compris, tous les faits de l'oeuvre tournent autour du fameux fusil. Une arme énigmatique. Ce n'est peut-être, enfin, qu'un prétexte à l'écrivain pour nous jeter en face de notre réalité amère. En face de l'histoire d'une Algérie meurtrie...