Beni Mouhli : Enfin, un centre de santé ! Après une très longue attente, la commune de Béni Mouhli, 100 km au nord du chef-lieu de wilaya, vient de bénéficier d'un nouveau centre de santé qui servira plus de 10 000 âmes et permettra de combler le déficit en la matière. « Les autorités de la wilaya ont répondu positivement à notre demande. L'éloignement des mechtas oblige les habitants à faire parfois pas moins de 25 km pour joindre l'unique salle de soins qui est située au centre-ville », dira le P/APC. Selon la même source, le centre sera équipé d'un bloc pour la maternité, un autre pour la chirurgie-dentaire, et un dernier pour les premiers soins. « C'est merveilleux de voir un centre de santé à Beni Mouhli. Avant, on devait faire un long trajet pour joindre les centres de Beni Chebana, Beni Ouartilène ou Amizour pour se faire soigner, c'était très dur notamment pour les femmes enceintes ! », dira un habitant. Notons qu'une enveloppe de 20 millions de dinars a été allouée pour la réalisation de cette infrastructure, l'étude et les terrassements sont achevés, et les travaux démarreront dans les prochains jours. Le diktat des promoteurs A Sétif, certains promoteurs immobiliers en charge du LSP ont décidé de faire payer à leurs clients des frais supplémentaires et ce, de leur propre chef. Ils ont d'abord demandé que le logement soit payé cash sans attendre les crédits bancaires de leurs clients, ni l'aide de la CNL. Ils leur ont aussi fait payer le fonds de garantie. Les souscripteurs ont chacun eu à débourser au moins 10 000 DA en sus, à la place des entrepreneurs. Puis, suite à une instruction du wali imposant que les marches et contremarches des cages d'escalier ainsi que la table de travail de la cuisine soient en marbre, et sans faire payer le client, ces entrepreneurs ont exigé que la somme de 100 000 DA soit rajoutée au prix de l'appartement et ce, sans le moindre reçu de versement, ni aucune trace écrite. Beaucoup de citoyens se voient contraints de casquer ainsi, sans aucune voie de recours. Ils subissent donc, et en silence, le diktat de ces constructeurs que rien n'arrête, que personne ne contrôle, et qui piétinent les lois de la République qui booste pourtant leurs plans de charges. Bougaâ : Poste hors normes Le bureau de poste de la commune de Bougaâ ne répond plus aux besoins de ses usagers. Le manque de personnel et l'exiguïté des locaux ne permettent pas de prendre en charge convenablement ces derniers. « C'est malheureux, chaque jour, une chaîne interminable se forme devant les guichets de paiement. Ça fait trois heures que je poireaute pour toucher ma pension de retraite », dira un vieux. « C'est navrant. Je me trouve ici depuis les premières heures, mais je n'ai pas pu avoir mon argent. Un monde fou et deux agents devant les micros, d'un côté, et les pannes perpétuelles, de l'autre », dira un deuxième. La tutelle a procédé dernièrement à des aménagements du siège situé au centre-ville pour améliorer les prestations, mais le problème perdure et la salle n'arrive pas à contenir tout le monde. Signalons que Bougaâ a bénéficié d'une autre agence à la cité des 250 Logements depuis des années, mais les travaux n'ont pas démarré pour des raisons qu'on ignore. En attendant, le renforcement du bureau en personnel et en micros et son élargissement, les citoyens demeurent les éternels dindons de la farce.