La visioconférence est un instrument interactif combinant les technologies de l'audiovisuel, de l'informatique et des télécommunications pour permettre à des personnes ou groupes de personnes de sites distants de se voir et de dialoguer oralement à distance en temps réel tout en se communiquant non seulement leurs images animées et leurs voix, mais aussi divers types de documents (textes, données numériques, documents graphiques, audiovisuels et informatiques). Le nombre de sites participant à une visioconférence est le plus souvent limité à deux : c'est la visioconférence « de point à point ». Mais les visioconférences s'effectuent parfois aussi entre trois sites ou plus : il s'agit alors de visioconférences « en étoile » ou « multipoints ». Parmi les usages de cette technologie figurent la formation à distance qui permet de procurer des cours à des élèves éloignés ou de réunir des étudiants, l'élaboration de documents en commun, animer un salon professionnel, la télé-médecine et le suivi des malades à distance. « L'entreprise éclatée » et le marché qui a basculé majoritairement vers le monde IP en 2005 ont accéléré le phénomène. ATS assure la transmission en temps réel des images vidéo en mouvement simultanément avec la voix ainsi que le transfert de documents graphiques par l'intermédiaire du Réseau numérique à intégration de services (RNIS). Algérie Télécom Satellite (ATS) a lancé hier le service de la visioconférence à haute définition par satellite. Mahieddine Maâche, président-directeur général d'ATS, a affirmé : « Le lancement de ce nouveau produit s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre ATS et les sociétés françaises dont la WMC (Wirless Multimedia Communication). » Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a affirmé que l'utilisation des satellites dans les TIC permet de « réduire de cent fois les coûts » en comparaison avec les liaisons terrestres à base de fibre optique. Il a souligné, en outre, que dans le cadre du programme national spatial, actuellement en cours de développement, il a été retenu le lancement d'un satellite de télécommunications dénommé Alcom-Sat 1 dont la mise en orbite est prévue pour l'année prochaine. La mise en œuvre des actions inscrites au programme national spatial relève de l'Agence spatiale algérienne (Asal) qui a lancé et mis en orbite, en novembre 2002, le premier satellite d'observation de la Terre, Alsat 1, et s'attelle actuellement au lancement de satellites de deuxième génération dont Alsat 2A, actuellement en cours de construction à l'étranger, et Alsat 2B qui sera fabriqué en Algérie au sein d'une unité de fabrication de petits satellites. Les télécommunications spatiales, grâce aux évolutions technologiques, ne cessent de consolider leur rôle au sein du paysage concurrentiel global des réseaux d'accès, un marché en plein essor et qui connaît une dynamique soutenue.