Sika El Djazaïr a inauguré mercredi soir sa nouvelle unité industrielle implantée aux Eucalyptus sur la route de Larbâa. La société suisse a saisi l'opportunité du 60e anniversaire de son implantation en Algérie pour inaugurer ses nouvelles installations qui ont nécessité un investissement de 2,5 millions d'euros réalisé en douze mois. Sika El Djazaïr qui est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de produits chimiques pour le bâtiment, les travaux publics et l'industrie est installée depuis 1947 en Algérie. Son ancienne dénomination était Sika Outre-mer en tant que prolongement de Sika France, filiale française. Avec le développement des activités du bâtiment et des travaux publics, les locaux de Hussein Dey devenaient exigus avec 800 m2. La nouvelle usine des Eucalyptus est beaucoup plus vaste et offre la possibilité aussi bien de fabriquer les produits sur place en système automatisé que de fournir une formation pour les utilisateurs grâce au centre technique de formation Ibn Badis, situé dans l'enceinte de l'usine au même titre que le siège social. Une centaine de personnes sont employées par Sika El Djazaïr qui se comporte comme une entreprise citoyenne en étant proche de son environnement, y compris concernant l'emploi. Sur un chiffre d'affaires de 2 milliards de dinars par an pour les mêmes produits fabriqués par Sika, la société réaliserait la moitié, soit un milliard de dinars par an, selon le responsable de la recherche- développement, Mohamed Bouhamadi. Dans le monde, Sika emploie 9300 personnes dans 73 filiales pour un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros. Les responsables de la société considèrent « le marché algérien comme porteur ». Toutefois, il reste « exigeant quant à la qualité des produits et des travaux ». « Le niveau technique des grands chantiers et les procédures elles-mêmes sont aussi d'un niveau élevé, équivalent aux standards européens », selon Sika. A l'occasion de l'anniversaire, le PDG de Sika El Djazaïr, Maurice Eljerrat, a remercié les autorités pour leur aide, en estimant que les grands projets de développement initiés par les pouvoirs publics constituaient de grandes opportunités d'investissement.