Le Centre d'information et d'animation de la jeunesse (CIAJ) vient de changer d'appellation. On dira désormais Office d'établissement des jeunes. La stratégie aussi a changé. On ne se contente plus du fait que les jeunes viennent frapper aux bureaux des éducateurs spécialisés pour connaître les opportunités qui s'offrent à eux, en rapport avec leur situation et leur niveau d'instruction. Pour rendre l'impact de leur action pédagogique plus prégnant, plus efficace, ces mêmes éducateurs ont quitté leurs bureaux pour s'installer avec leurs registres et leurs dépliants à l'entrée de l'Office d'établissement de jeunes (ex-CIAJ). Occupant la loge du concierge, ils ont les murs tapis de communiqués et de notes à l'intention des jeunes en quête d'emploi ou de formation. Des rayonnages de dépliants sur les maladies (sida, cancer) les fléaux sociaux (alcool, tabagisme, drogues) ou sur des questions environnementales (désertification, réchauffement climatique) ont été dressés à l'effet de sensibiliser la jeunesse autour de tels risques. Sur le registre ouvert depuis le 1er janvier dernier, nous constatons que la structure éducative reçoit de 40 à 70 jeunes par mois, mais les mêmes chiffres peuvent être atteints quotidiennement lorsqu'il s'agit d'accueillir des élèves venant faire des recherches sur Internet. « Nous les orientons (les jeunes) vers les CFPA pour la formation, vers l'Ansej pour la création d'une microentreprise et vers les sites web pour l'emploi », nous déclaraient Mmes Fodil et Mokri. Enfin, couronnant ces activités, une revue, qui est à son deuxième numéro, intitulée Echos-Jeunes, est publiée, chaque mois. Elle traite de sujets intéressant la santé et l'avenir des jeunes, tels que le suicide, par exemple, qui sévit particulièrement à Bouira et la violence en milieu scolaire. La revue encourage aussi l'invention, et propose des idées innovantes pour les jeunes talents.