Le quotidien El Watan ainsi que le journal égyptien El Gomhouria ont été les journaux arabes honorés au Festival de Cannes pour leur contribution à la visibilité de l'événement au sein de leurs opinions publiques respectives. Interpréter des films et écrire avec une visibilité maximale, c'est toute la difficulté du travail d'un critique de cinéma. Gilles Jacob, président du festival de Cannes et ancien critique de cinéma, a tenu à adresser une sorte de tableau d'honneur à la presse cinématographique mondiale. Notre festival, a-t-il souligné, sans la couverture médiatique ne serait rien. Lors d'une grande cérémonie dans la salle des ambassadeurs du palais du festival, jeudi 25 mai, devant un parterre de représentants de la presse du monde entier, trente journalistes sur les 4000 accrédités ont été honorés en recevant la médaille du 60e anniversaire. Parmi eux, El Watan, par le truchement de son envoyé spécial Azzedine Mabrouki, et Samir Farid, pour le quotidien Al Gomhouriya du Caire, les deux seuls représentants de la presse arabe et africaine. Parmi les autres lauréats figurent les envoyés spéciaux de journaux de Los Angeles, Bombay, Paris, Tokyo, Rome, Madrid ou Shanghai… Avec orgueil et modestie, El Watan assume cette marque de distinction et continuera à donner à la culture et aux spectacles leur place légitime dans ses pages.