Saccagés et pratiquement détruits durant les douloureux événements du printemps noir, l'ex-siège de la brigade de la Gendarmerie nationale, sis au chef-lieu de la daïra de Chemini, et celui devant abriter le groupement de la garde communale à Souk Oufella demeurent à ce jour des infrastructures en ruine. Réputés être malfamés, les lieux jouxtant le lycée mixte sont devenus au fil du temps un dépotoir de détritus en tout genre. Des tonnes de gravats, des objets hétéroclites et des tessons de bouteilles de boissons alcoolisées occupent les lieux et renvoient une image de désolation. Par ailleurs, l'ex-souk el fellah de Chemini suscite, depuis plusieurs années, moult interrogations au sein de la population quant à son sort. Ainsi, une fois mise aux oubliettes, l'ancienne surface commerciale relevant des domaines et qui ne semble nullement prête à être cédée vu les contraintes bureaucratiques et administratives, est actuellement une infrastructure vétuste et livrée à elle-même.