Le problème de l'accès à l'emploi au sein des sociétés étrangères exerçant dans le périmètre de la wilaya d'Adrar ne cesse d'être un sérieux handicap pour de nombreux jeunes chômeurs. Il y a une quinzaine de jours, c'était la jeunesse de la commune de Fenoughil qui manifestait contre le non respect par ces organismes des contrats relatifs aux conditions de recrutement des ouvriers, en exigeant que la priorité soit accordée aux autochtones. Aujourd'hui, c'est au tour de la municipalité de Sbâa, de l'association nationale de défense des droits et de la promotion de l'emploi, de lever le ton à l'égard de l'agence de wilaya de l'emploi, qui est un organisme public créé pour l'embauche. C'est une entité intermédiaire entre l'employeur et l'employé. Dans une lettre, cette association dénonce la partialité pratiquée par cette agence face au non respect des quotas des postes de travail à travers la wilaya. Cette réaction est survenue suite aux besoins de mains d'œuvre formulés par la direction de la raffinerie algéro-chinoise « Soralchin », ce 6 juin, à l'agence pour le recrutement de 20 agents. Mécontentement En effet, les jeunes chômeurs de la localité de Sbâa, celle qui abrite le site de l'usine d'hydrocarbure, se considèrent lésés par rapport aux autres communes en matière de répartition du nombre des postes de travail. Dans leur requête, ils font part de leur mécontentement suite à leur exclusion des différentes listes proposées pour le travail dans cette usine. Ils font savoir aussi que la priorité à l'emploi dans ce secteur est une légitimité caractérisée par l'implantation pratiquement dans le tissu urbain de leur commune de cette raffinerie. Et d'ajouter que « ce sont les habitants de Sbâa qui subissent les revers et les effets négatifs des gaz polluants et des odeurs acides que dégage cette usine. »