« La soif » des citoyen de Draâ Kebila Les habitants d'Ouled Kebila, l'un des plus grands villages de la commune de Draâ Kebila, située à 70 kms au nord du chef-lieu de la wilaya, sont confrontés à moult problèmes. « L'eau que nous consommons n'a rien de potable. Les citoyens trouvent d'innombrables difficultés pour étancher leur soif. Les sources d'approvisionnement ne répondent plus aux besoins de la population. Le réseau d'assainissement est l'autre épineux problème des 100 foyers d'Ouled Kebila, guettés par les maladies », dira un jeune universitaire qui souligne, en outre, la dégradation avancée du réseau routier qui enfonce la localité dans l'isolement. Stationnement interdit Les rues de Sétif, surtout celles du centre-ville, sont accaparées par des commerçants qui croient que tout leur est permis. Ils encombrent la chaussée d'un tas d'objets hétéroclites pour empêcher les véhicules de stationner. Cela se passe à la rue des frères Meslem, à la rue Vallet, à la rue du Fida et dans d'autres espaces. L'automobiliste qui essaie de stationner, se verra traité de tous les noms d'oiseaux et parfois même tabassé, selon l'humeur du maître des lieux. La municipalité ignore-t-elle que ces commerçants doivent lui payer des droits pour se réserver un espace ? Les policiers si prompts à coller des sabots aux mal garés, ne voient-ils pas cette voie publique qui devient privatisée ? Le citoyen, qui doit user son moteur à tourner pour stationner, tombera par la suite dans les mains des racketteurs, des prétendus gardiens de parking. Ces derniers officient où bon leur semble. Ils se sont même installés en face du commissariat central et du tribunal de Sétif. Les autorités n'y trouvent rien à redire. C'est comme cela que l'on crée des postes d'emploi et qu'on lutte contre le chômage. L'autruche serait la mascotte idéale de nos responsables. L'eau : un jour sur deux Si nombre de cités bénies de l'ADE sont alimentées quotidiennement en eau, la cité des 206 (El Maâbouda) n'a la chance de recevoir le précieux liquide qu'un jour sur deux aux aurores. Dès 8 h, les robinets s'assèchent et le relais est pris par les pompes installées par les citoyens. Les habitants s'interrogent sur les raisons de cette discrimination qui fait que leur cité n'est pas approvisionnée comme tous les autres quartiers. Maoklane : La loi de Sonelgaz Pour s'acquitter de la facture d'électricité, les habitants de Maoklane, pourtant chef-lieu de daïra, sont obligés de se déplacer à Bougaâ, située à 20 km. En plus des désagréments du « voyage », les clients de Sonelgaz ne sont pas rois. « On poireaute durant des heures. Ni les agents ni les responsables de Sonelgaz n'ont voulu tendre une oreille pour prendre en charge nos doléances », dira un des citoyens qui ont manifesté, ce week-end, leur courroux. « C'est à la fois lassant et énervant de faire, à chaque fois, une navette de 40 km pour s'acquitter d'une simple facture. Et on nous ferme en plus la porte au nez avec, en sus, des menaces de coupure et de pénalités », souligne un vieux qui n'oublie pas de brandir sa facture.