Aujourd'hui, l'école technique de pêche et d'aquaculture de Béni Saf clôture solennellement l'année de formation 2006/2007. Cette institution, longtemps maintenue au rang d'une école de mousse qu'elle a été, affiche depuis quelques années une ambition et une activité multiforme sur différents fronts, comme en atteste ses implications dans des actions complémentaires à sa principale mission. La renaissance et le rayonnement dont elle fait montre lui ont attiré la sympathie et la bienveillance de son environnement comme celui des pouvoirs publics. Ainsi, a-t-elle bénéficié d'importants crédits pour réhabiliter et réaménager sa bâtisse et renouveler ses équipements. A cet égard, elle dispose depuis peu d'un simulateur de navigation de pêche de façon à renforcer la professionnalisation de l'enseignement dispensé et de rendre aptes les stagiaires à la gestion des problèmes de navigation complexe, en particulier en situation de détresse. Par ailleurs, si l'aspect extérieur de la bâtisse n'a pas changé, à l'intérieur elle a positivement été métamorphosée, appelée qu'elle est à connaître une autre transformation avec de nouvelles ailes en cours de réalisation. Sa capacité d'accueil actuelle va en être ainsi modifiée. Pour l'instant, elle est de 300 places pour la formation initiale et continue, dont 100 en internat, et de 500 places pour la formation spéciale. Ouverture Pour cette dernière, elle dispose de deux sites de formation in situ, le premier à El Amria, où ont été formés 105 marins alors que 104 stagiaires y sont en cours de formation, et le second à Ghazaouet, où ont été formés 101 capacitaires alors que 36 patrons sont en cours de formation. Ainsi, pour l'année 2006/2007, elle a formé 570 stagiaires, dont une première promotion de 23 patrons côtiers. Par ailleurs, dans le cadre de la coopération algéro-italienne, une section de 20 professionnels de la pêche a été formée à l'école, dans le domaine de la pêche artisanale. En outre, et dans le cadre de la coopération internationale, la directrice, Mme Zerrouki Rabéa, a été appelée, à titre d'expert, au Cameroun, pour un mois, afin d'y assurer un cours théorique et pratique de pisciculture continentale au profit des professionnels.