Deux des dix raïs formés selon les normes de navigation modernes sont les premiers de la région à commencer à pratiquer la pêche hauturière, cela grâce à des exercices sur un simulateur de navigation de pêche dont l'école dispose depuis quelques mois. La sortie d'une promotion de 10 patrons côtiers a coïncidé avec le départ de Mme Zerrouki Rabéa, remplacée par Mme Abdellaoui à la tête de l'école de pêche et d'aquaculture, une école qu'elle a réussi à extraire du rang d'école des mousses qu'elle demeurait malgré son changement de statut. Le passage du témoin a été l'occasion du bilan de trois années qui ont métamorphosé l'école, tant dans son apparence générale que dans la qualité des services rendus au secteur de la pêche. Ainsi, 2 des 10 raïs formés selon les normes de navigation modernes sont les premiers de la région à commencer à pratiquer la pêche hauturière, cela grâce à des exercices sur un simulateur de navigation de pêche dont l'école dispose depuis quelques mois. Ce qui constitue un remarquable progrès, hissant la pêche d'une situation d'activité côtière sous développée. Selon d'aucun, avec la généralisation de cette tendance, la pêche algérienne pourra commencer à s'attaquer à ce poisson des profondeurs dont on dit qu'il meure de vieillesse. Par ailleurs, témoignant du rayonnement de l'école à laquelle sa wilaya est rattachée pour la formation, le responsable de la chambre de pêche de Tlemcen a indiqué qu'en trois années, 500 marins de sa wilaya ont été formés et que la moyenne d'âge des raïs est descendue de 56 à 36 ans. Par ailleurs, ce rajeunissement s'est accompagné par une notable baisse des infractions constatées par les gardes-côtes. Extension Concernant l'évolution que l'école elle-même a subie grâce à d'incessants travaux d'aménagement depuis trois années, elle va être couronnée par une extension et d'autres travaux annexes qui sont actuellement en cours. Ils vont ainsi doter l'école d'une nouvelle aile, un R+1 de 1000 m2, le tout donnant plaisamment sur le rivage. De la sorte, l'embellissement et les nouvelles fonctionnalités suscitent d'ors et déjà l'ambition de promouvoir l'institution au rang d'un institut national. A cet égard, tout plaide pour cette avènement du fait de la proximité de l'école, à titre d'exemple, avec trois des plus importants ports de pêche à l'échelle nationale (Bouzedjar, Béni-Saf et Ghazaouet), deux fermes aquacoles de Sbiaat et de Rachgoun, bientôt en production, et avec une station régionale de recherches (aquarium Béni-Saf).