Les stations-service de la capitale des Hauts-Plateaux ont, ces derniers jours, baissé rideaux. La visite du président de la République qui a grandement perturbé la circulation routière est à l'origine du « chômage technique » des stations qui n'ont pas été livrées en carburant depuis quarante-huit heures. Cette situation ayant engendré le mécontentement des automobilistes de Sétif et des voyageurs de passage, a été, semble-t-il, imposée d'en haut… La virée présidentielle de trois jours pèsera lourdement sur les recettes de ces points de vente ainsi que sur les nerfs des usagers de la route…